Veille Hebdomadaire du 8 au 12 janvier #SanteGuyane – InegalitesDeSante/MayaroVirus

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Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

du 8 au 12 janvier

Understanding transmission risk and predicting environmental suitability for Mayaro Virus in Central and South America

« Le virus Mayaro (MAYV) est un alphavirus transmis par les moustiques et répandu en Amérique du Sud. L’infection par le MAYV se manifeste souvent par des symptômes fébriles non spécifiques, mais peut évoluer vers une arthrite chronique débilitante ou une arthralgie. Malgré la menace pandémique que représente le MAYV, sa distribution réelle reste inconnue.

L’objectif de cette étude était de clarifier la distribution géographique du virus MAYV à l’aide d’un cadre de cartographie des risques.

Pour ce faire, nous avons généré des scores de consensus pour la présence du virus MAYV, modélisé la distribution potentielle du virus MAYV dans certains pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud et estimé la population résidant dans des zones propices à la transmission du virus MAYV. Nous avons établi un recueil géoréférencé de la présence du virus MAYV chez l’homme, les animaux et les arthropodes. Sur la base d’un cadre consensuel de données probantes, nous avons intégré de multiples sources d’information afin d’évaluer l’ensemble des données probantes étayant la transmission continue du virus MAYV dans chaque pays de notre région d’étude. Nous avons ensuite élaboré des cartes à haute résolution de la distribution estimée de la maladie à l’aide d’une approche par arbres de régression boostés. Les modèles ont été élaborés à partir de neuf covariables climatiques et environnementales liées au cycle de transmission du virus MAYV. En utilisant les résultats de nos modèles d’arbres de régression boostés, nous avons estimé la population totale vivant dans des régions propices à la transmission du virus MAYV. Les scores de consensus des preuves ont révélé des preuves élevées ou très élevées de transmission du virus MAYV dans plusieurs pays, dont le Brésil (en particulier les États du Mato Grosso et du Goiás), le Venezuela, le Pérou, Trinité-et-Tobago et la Guyane française.

D’après les modèles de régression boostés, une grande partie de l’Amérique du Sud est propice à la transmission du virus MAYV, notamment le nord et le centre du Brésil, la Guyane française et le Suriname. Certaines régions (p. ex. la Guyane) ne présentant que des preuves modérées de transmission connue ont été identifiées comme hautement propices à la transmission du virus MAYV. Nous estimons qu’environ 58,9 millions de personnes (IC 95 % : 21,4-100,4) en Amérique centrale et du Sud vivent dans des zones susceptibles d’être propices à la transmission du virus MAYV, dont 46,2 millions de personnes (IC 95 % : 17,6-68,9) au Brésil. Nos résultats peuvent aider à établir des priorités dans les zones à haut risque pour la lutte antivectorielle, la surveillance des maladies humaines et les études écologiques. » [Résumé site web traduit à l’aide de DeepL]

 PubMed (consulté le 10 janvier 2024)

 

Pathologies et désavantage social des moins de 18 ans en France métropolitaine, en 2018, à partir des données du SNDS

Résumé

« Introduction – La Cour des comptes a récemment souligné un manque d’informations à propos des inégalités de santé des enfants. Cette étude observationnelle transversale à partir du Système national des données de santé (SNDS) compare selon le niveau de désavantage social, les prévalences des affections de longue durée (ALD) et les diagnostics hospitaliers, dont ceux évitables.

Méthodes – Tous les enfants de métropole de moins de 18 ans fin 2018 et avec au moins un remboursement ont été inclus à partir de leur mois d’anniversaire, puis suivis pendant 1 an. Les prévalences des ALD et des diagnostics hospitaliers ont été rapportées selon la présence ou non d’une couverture maladie universelle complémentaire (CMUc) attribuée aux foyers avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Un désavantage social géographique a été estimé par un index (FDep) réparti en 5 quintiles : des communes les plus favorisées (Q1) aux plus défavorisées (Q5). Des ratios ajustés entre CMUc/non-CMUc et Q5/Q1 ont permis de comparer les niveaux d’affections selon le désavantage social.

Résultats – La répartition des 13,211 millions d’enfants inclus était homogène selon les quintiles et 17,5% avaient une CMUc. Au moins une ALD était présente pour 4% des enfants (ratios CMUc/non-CMUc=1,6 et Q5/Q1=1,44). Parmi les 10 ALD les plus fréquentes, 6 correspondaient à un trouble mental avec des ratios plus élevés pour la CMUc. Certains diagnostics d’hospitaliers étaient plus fréquents lors d’une défavorisation, comme les troubles mentaux, les maladies du sang et les caries dentaires. La proportion d’hospitalisations évitables de 0 à 10 ans était de 26% (Q5/Q1=1,15).

Conclusion – De nombreuses pathologies sont plus fréquentes en présence d’un désavantage social (surtout financier), notamment les troubles mentaux. Cependant, leur identification demeure difficile en raison d’un manque de recueil ou d’exhaustivité auprès de centres spécialisés de l’enfance dans le SNDS. » [Résumé site web traduit à l’aide de DeepL]

 Santé Publique France (consulté le 9 janvier 2024)