Veille Hebdomadaire du 4 au 8 janvier #SantéGuyane – Vaccination COVID19 / Canabis online 2020 / Fièvre jaune / Enquête et méthode
Veille du 4 au 8 janvier 2021
VEILLE D’INFORMATION HEBDOMADAIRE DE L’ORSG-CRISMS
« CONTEXTE : De la fin de 2016 au début de 2019, le Brésil a été confronté à une épidémie massive de fièvre jaune sylvatique (FJ). Les épidémies de fièvre jaune de 2016-2019 ont touché des zones densément peuplées, en particulier la région du Sud-Est, causant des milliers de morts d’humains et de primates non humains (PSN).
MÉTHODOLOGIE / PRINCIPALES CONSTATATIONS : Nous avons mené une enquête moléculaire sur l’ARN du virus de la fièvre jaune (YFV) dans 781 carcasses de PSN collectées dans les zones urbaines, urbaines-rurales et rurales de l’État de Minas Gerais, de janvier 2017 à décembre 2018. Des échantillons ont été analysés. Selon la période d’échantillonnage, les genres de PSN, les zones d’échantillonnage et les zones d’échantillonnage / genres de PSN pour comparer les proportions de carcasses positives pour le YFV et les charges génomiques estimées pour le YFV. L’infection par le YFV a été confirmée dans 38,1% des carcasses de PSN (y compris des spécimens des genres Alouatta, Callicebus, Callithrix et Sapajus), de l’interface urbaine, urbaine-rurale et des zones rurales. La détection de l’ARN du YFV était positivement associée aux périodes épidémiques (en particulier de décembre à mars) et à l’environnement rural. Des charges génomiques virales médianes plus élevées (un million de fois) ont été estimées dans les carcasses collectées dans les zones rurales par rapport aux carcasses urbaines.
CONCLUSIONS / SIGNIFICATION : Les résultats ont montré la large occurrence de la fièvre jaune dans le Minas Gerais en période épidémique et non épidémique. Selon le modèle sylvatique de la fièvre jaune, un gradient de dissémination virale des zones rurales vers les zones urbaines a été observé. Une positivité élevée de la fièvre jaune a été observée pour les carcasses de PSN collectées dans les zones urbaines avec une occurrence répandue dans 67 municipalités du Minas Gerais, y compris les grands centres urbains. Bien qu’il n’y ait pas eu de cas documenté de transmission urbaine / Aedes YFV à l’homme au Brésil pendant les flambées de 2016-2019, les PSN infectés par le YFV dans les zones urbaines à forte infestation par Aedes aegypti présentent des risques de transmission urbaine / Aedes et d’urbanisation. » [Résumé et traduction à l’aide de Google]
PubMed (consulté le 5 janvier 2021)
« Aucun acte médical ne peut être effectué sans le consentement de la personne qui en bénéficie. Ce principe s’applique sans réserve à la vaccination : sur la base d’une information claire, loyale et accessible, délivrée par le médecin, il revient à chacun de prendre librement la décision de se faire vacciner ou non.
Selon les données les plus récentes de Santé Publique France, 31% des décès par Covid-19 sont survenus chez des personnes âgées résidant dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ou un établissement médico-social (EMS). Sur la base de ce constat, la Haute autorité de santé (HAS) a recommandé d’allouer les premières ressources vaccinales à cette population vulnérable, la plus exposée aux formes graves de l’infection, et de vacciner dans une première phase (janvier et février 2021) les personnes résidant en EHPAD et en unités de soins de longue durée USLD [1].
À compter du 27 décembre 2020, les équipes de terrain qui seront en charge du déploiement de cette stratégie vaccinale vont être confrontées à trois difficultés majeures :
– les vaccins à ARN messager, issus d’une nouvelle technologie, comportent encore des zones d’incertitude, notamment sur l’efficacité et l’innocuité à moyen et long termes, qui justifient l’hésitation exprimée par de nombreuses personnes âgées ;
– on estime en France que 57% des résidents des 7400 EPHAD et 70% des résidents des 600 USLD sont atteints de troubles cognitifs modérés à sévères. Parmi ces personnes, beaucoup sont isolées et n’ont pas de famille ;
– le lancement de cette première phase de vaccination en un temps très court constitue un défi logistique qui impose la mise en œuvre d’une organisation adaptée à chaque type d’établissement. » [Extrait site web]
Académie Nationale de médecine (consulté le 5 janvier 2021)
Vaccination anti-Covid19 : il n’est plus temps d’attendre
« Déjouant la plupart des prédictions et devançant toutes les espérances, la mise à disposition d’un vaccin efficace contre la Covid-19 a été rendue possible avant la fin de l’année 2020 après l’approbation donnée le 21 décembre par l’Agence européenne des médicaments (EMA), puis de la recommandation du 24 décembre de la Haute Autorité de Santé (HAS), pour le vaccin Comirnaty® (BNT162b2) utilisant la technologie de l’ARN messager.Suivant les préconisations de la HAS, le programme national de vaccination, commencé comme partout dans l’Union Européenne le 27 décembre, s’adresse d’abord aux personnes âgées et vulnérables hébergées dans les EHPAD et établissements assimilés, soit un million de personnes devant être immunisées en janvier et février 2021.La nécessité de réserver un temps suffisant pour le recueil du consentement et la recherche d’éventuelles contre-indications avant de vacciner cette population fragile [1], puis de garder le patient en observation pendant une durée minimum de 15 minutes après l’injection pour s’assurer de l’absence d’effets indésirables précoces, ont justifié une mise en œuvre très progressive de la campagne de vaccination. Cette extrême prudence est assumée par les autorités sanitaires qui écartent la possibilité de simplifier ces procédures pendant la phase préliminaire. Elle est sanctionnée par un démarrage très lent du programme. Le premier bilan (moins de 100 personnes vaccinées en 3 jours) est difficile à défendre en comparaison avec ceux des pays européens qui ont suivi des plans stratégiques différents. Adoptées pour rassurer une opinion publique gagnée par l’hésitation [2], ces précautions excessives risquent de susciter a contrario une incompréhension croissante vis-à-vis d’une campagne dont le coup d’envoi semble manquer de détermination.
La France déplore plus de 64 000 décès par Covid-19, dont près d’un tiers dans la population à haut risque qui doit être vaccinée au cours des les huit prochaines semaines. Face à ce constat, la campagne nationale d’immunisation contre la Covid-19 doit être exemplaire dans un pays qui a tant contribué à l’élimination des maladies infectieuses par la vaccination. » [Extrait site web]
Académie Nationale de médecine (consulté le 5 janvier 2021)
Premier point de situation sur la surveillance des vaccins contre la COVID-19
« Dans le cadre du dispositif de surveillance renforcée des vaccins contre la COVID-19, l’ANSM en lien avec les Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV) a suivi étroitement les premières vaccinations qui ont eu lieu en France avec le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech. Les CRPV sont en contact régulier avec l’ensemble des Ehpad et des Unités de soins de longue durée (USLD). Ces échanges ont pour objectif d’accompagner ces établissements dans la surveillance des effets indésirables, notamment pour faciliter la remontée immédiate des effets indésirables graves et/ou inattendus qui pourraient survenir. » [résumé site web]
ANSM (consulté le 5 janvier 2021)
L’organisation de la campagne de vaccination par un décret et une circulaire
« Un décret du 25 décembre précise les conditions dans lesquelles une campagne de vaccination contre la covid-19 est organisée.
Les vaccins sont achetés par l’Agence nationale de santé publique. Leur mise à disposition est assurée dans les conditions prévues dans ce décret, à titre gratuit. Les vaccins sont mis à la disposition des dépositaires de l’Agence nationale de santé publique, qui peuvent livrer les vaccins aux grossistes répartiteurs, aux pharmacies d’officine et aux pharmacies à usage intérieur des établissements de santé et, le cas échéant, des groupements de coopération sanitaire, des groupements de coopération sociale et médico-sociale et des établissements sociaux et médico-sociaux.
Une circulaire du 15 décembre 2020 est quant à elle relative à la planification de l’étape 1 du déploiement territorial de la vaccination contre la Covid-19. Elle précise :
- Le cadre opérationnel de la première étape du déploiement de la stratégie vaccinale (I) ;
- Le calendrier prévisionnel et les actions à mener pour sa mise en œuvre (II) ;
- Le cadre de concertation recommandé pour la coordination d’une part, et le suivi de l’exécution de la planification départementale d’autre part (III). » [Résumé site web]
Gazette des communes (consulté le 5 janvier 2020)
Le Recteur participe à la première réunion de l’année du Comité Scientifique Territorial
« Le Recteur Alain Ayong Le Kama a exposé ce lundi au Comité Territoriale Scientifique, réuni à la CTG autour de Rodolphe Alexandre, les raisons du maintien de la rentrée scolaire du 4 janvier 2021.
Le Recteur a participé ce lundi 4 janvier 2021 à la réunion du Comité Territoriale Scientifique à la CTG, présidée par Rodolphe Alexandre. Alain Ayong Le Kama a pu lors de cet échange, préciser les différents arguments, appuyés par des éléments chiffrés, qui lui ont permis de maintenir la rentrée scolaire de l’académie de la Guyane à la date du 4 janvier. Un maintien salué par les organisations syndicales, les syndicats de chefs d’établissements et les parents d’élèves rencontrés tour à tour le 29 décembre 2020. L’association des Maires de Guyane a majoritairement validé cette décision ce même 29 décembre 2020 dans le cadre d’une rencontre sollicitée par son Président, François Ringuet. » [Extrait site web]
Académie de Guyane (consulté le 5 janvier 2021)
Vaccination contre la Covid-19 : la HAS définit la stratégie d’utilisation du vaccin Comirnaty ®
« Après l’octroi par l’Agence européenne du médicament et sa validation par la Commission européenne d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour le vaccin Comirnaty® à ARNm – BNT162b2 – développé par les firmes BioNTech et Pfizer, la HAS confirme la stratégie vaccinale contre la Covid-19 et détermine la place de ce vaccin dans cette stratégie. Elle publie en parallèle des recommandations destinées aux médecins généralistes pour les guider dans la conduite d’une consultation de pré-vaccination. » [Résumé site web]
HAS (consulté le 5 janvier 2021)
VACCIN COVID : le téléservice pour la traçabilité et le suivi de la vaccination
« La campagne de vaccination contre la COVID-19 est inédite au regard du défi de santé publique auquel elle doit répondre et de l’espoir qu’elle suscite au sein de la population.
Les médecins sont appelés à jouer un rôle essentiel pour que cette campagne se déroule le mieux possible.
Afin d’assurer la traçabilité des vaccins et des étapes de la vaccination, de la consultation pré-vaccinale aux injections du vaccin, l’Assurance maladie ouvre un téléservice baptisé « Vaccin Covid » à partir du 4 janvier 2021. Son utilisation est obligatoire pour assurer le bon déroulement et le bon suivi de la campagne de vaccination. » [Résumé site web]
Ministère de la Santé (consulté le 5 janvier 2021)
Vaccins Covid-19 : toutes les réponses à vos questions
V2 des Questions/réponses par le groupe vaccination-prévention de la SPILF
SPILF (consulté le 5 janvier 2021)
Résultats de l’enquête Cannabis online 2020
« Afin de mieux mesurer l’impact du confinement sur les pratiques de consommation de cannabis en France, l’OFDT a mené durant l’été 2020 une enquête en ligne, Cannabis online, auprès des usagers de cette substance. Entre le 11 juillet et le 7 août 2020, quelque 2 800 consommateurs dans l’année, recrutés via Facebook, ont répondu à un questionnaire permettant de cerner les modalités de leurs usages au cours du confinement du printemps (mars à mai 2020). Alors que les premières données issues de l’enquête Cannabis online ont été publiées dans le Tendances 139, cette note présente l’ensemble des résultats. Les trois quarts des usagers ont poursuivi leur consommation durant le confinement et 4 usagers sur 10 ont consommé quotidiennement. La consommation de cannabis sous forme d’herbe a été privilégiée, les consommateurs quotidiens mentionnant plus fréquemment un usage de résine en parallèle. Cannabis online renseigne par ailleurs sur les fréquences qui ont augmenté durant le premier confinement : alors qu’un tiers des usagers fumaient trois joints ou plus quotidiennement, ils sont 40 % à déclarer un tel niveau durant cette période. Cette augmentation s’accompagne d’une heure plus matinale de première consommation et d’une forte hausse de la consommation en solitaire. Concernant l’approvisionnement, il apparaît que seuls 13 % des usagers avaient effectué des achats plus importants avant le confinement. Ces achats ont perduré durant la période, l’autoculture étant mentionnée par 15 % des répondants. » [Résumé site web]
OFDT (consulté le 5 janvier 2021)
Le MOOC PoP-HealtH, « Enquêter sur la santé : comment ça marche ? », gratuit et en ligne, va vous permettre de comprendre comment sont construites ces enquêtes.
Ce cours de 6 semaines va vous présenter toutes les étapes de la conceptualisation à la réalisation d’une enquête, et tout particulièrement d’une enquête épidémiologique descriptive.
Porté par l’Isped (Institut de Santé Publique, d’Épidémiologie et de Développement), et le centre de recherche Bordeaux Population Health (UMR 1219 Inserm-Université de Bordeaux), ce MOOC s’adresse aux étudiants, aux enseignants, aux chercheurs, aux professionnels de la santé ou simplement aux curieux qui souhaitent comprendre comment les enquêtes en santé sont construites.
Fin d’inscription : 08 mars 2021
Début du Cours : 28 janvier 2021
Fin du cours : 29 mars 2021
Effort estimé : 02 h/semaine
PIED (consulté le 7 janvier 2021)
Les collectivités peuvent-elles acheter des vaccins ?
« Le président de la région Normandie a exprimé sa volonté d’acheter lui-même des vaccins pour les habitants de son territoire. Une proposition relayée par l’association Régions de France. Mais est-ce autorisé ? Que disent les textes en la matière ? » [résumé site web]
Gazette des communes (consulté le 7 janvier 2021)
Covid-19 : de nouveaux centres de vaccination possibles
« Un décret du 7 janvier indique que « la vaccination peut être assurée dans des centres désignés à cet effet par le représentant de l’Etat dans le département, après avis du directeur général de l’agence régionale de santé. Ces centres peuvent être approvisionnés en vaccins par les pharmaciens d’officine et, par dérogation aux dispositions du I de l’article L. 5126 du code de la santé publique, par les pharmacies à usage intérieur. » [Résumé site web]
Gazette des communes (consulté le 8 janvier 2021)
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