Veille Hebdomadaire du 25 au 29 janvier #SantéGuyane – COVID19 / santé de l’enfant / Cancer / Alcool
VEILLE D’INFORMATION HEBDOMADAIRE DE L’ORSG-CRISMS
Veille du 25 au 29 janvier 2021
« Consciente de la menace que représente la diffusion de variants plus contagieux dans la population, l’Académie nationale de médecine recommande de ne pas modifier les gestes barrière tels qu’ils ont été définis et améliorés depuis plusieurs mois, mais de répéter qu’ils sont plus que jamais nécessaires et de rappeler les bons comportements :
– le masque facial doit être porté en permanence dans l’espace public, même quand la distanciation physique devient supérieure à 1 mètre ;
– il doit couvrir la bouche et le nez et doit être changé au bout de 4 heures ou lorsqu’il devient humide ;
– l’état des masques en tissu doit être contrôlé après chaque lavage avec détergent, toute trace de détérioration devant entraîner leur élimination ;
– le port obligatoire du masque dans les transports en commun, où la distanciation physique ne peut être respectée, doit s’accompagner d’une précaution très simple : éviter de parler et de téléphoner. » [Résumé site web]
Académie Nationale de Médecine (consulté le 25 janvier 2021)
Revue Francophone d’Infectiologie – les premiers articles sont en ligne
« La SPILF lance début 2021 la Revue Francophone d’Infectiologie une revue de formation continue entièrement en français adossée à Infectious Diseases Now. Le comité de rédaction est en train de finaliser le premier numéro en ligne consacré au Covid-19. Les deux premières revues générales et les deux premières fiches patients finalisées sont d’ores et déjà disponibles. N’hésitez pas à soumettre : – des cas cliniques ou séries de cas cliniques didactiques illustrant une situation clinique complexe et/ou inhabituelle. » [Résumé site web]
SPILF (consulté le 25 janvier 2021)
« La vaccination des populations prioritaires, celles qui risquent de faire une forme sévère de Covid-19 et qui sont fortement exposées au virus, est en nette progression. Le nombre toujours important de contaminations et l’arrivée préoccupante de nouveaux variants appellent à une accélération de la vaccination pour faire face au risque de flambée de l’épidémie dans les prochaines semaines. Afin de protéger plus vite un plus grand nombre de personnes à risque d’hospitalisation ou de décès, la HAS préconise d’élargir à 6 semaines le délai entre 2 doses de vaccin à ARN messager (vaccins de Pfizer et de Moderna). » [Résumé site web]
HAS (consulté le 25 janvier 2021)
La HAS amorce la réévaluation des tests RT-PCR salivaires à la lumière de nouvelles données
« La HAS a mené une méta-analyse pour objectiver les performances des tests RT-PCR sur prélèvement salivaire, par rapport à ceux sur prélèvement nasopharyngé. Il apparait que la perte de sensibilité est de l’ordre de 2 à 11 %, ce qui est rassurant, notamment pour les personnes asymptomatiques, et permet d’envisager un élargissement des indications de ces tests. Des questions essentielles doivent toutefois être résolues pour cela. L’importante hétérogénéité des résultats des tests salivaires et l’impact organisationnel très fort de leur déploiement nécessitent ainsi de définir les indications et les modalités de réalisation précises de ces tests. Cela fera l’objet d’un nouveau groupe de travail dans les jours qui viennent et d’un avis dédié. »
HAS (consulté le 25 janvier 2021)
Les enfants à l’épreuve du premier confinement
« Le premier confinement du printemps 2020 a conduit à la fermeture des écoles et à la suspension des activités hors domicile. Assignés à résidence, les enfants d’école primaire se sont plutôt bien adaptés en continuant à faire leur travail scolaire et, profitant d’un temps libéré, ont pu pratiquer leurs activités quotidiennes plus qu’en temps « normal ». Mais pour les parents de statut socioéconomique modeste, le confinement a dégradé les relations familiales, largement accru le temps passé par les enfants sur les écrans, altéré leur sommeil et leur bien-être psychologique, et rendu plus complexes les apprentissages scolaires. Pour les enfants comme pour les adultes, le confinement a accru des inégalités susceptibles de se creuser à moyen terme. » [Résumé site web]
INED, Population et sociétés (consulté le 26 janvier 2021)
« Santé publique France, le service de Biostatistique Bio-informatique des Hospices civils de Lyon, le réseau des registres de cancers Francim et l’Institut national du cancer publient de nouvelles données de survie pour 14 cancers. » [Résumé site web]
Santé Publique France (consulté le 26 janvier 2021)
Isolement des malades du Covid-19 : les collectivités appelées à participer
« Dans le cadre de la stratégie « Tester, alerter, protéger », le Gouvernement a publié une circulaire pour encourager et encadrer les cellules territoriales d’appui à l’isolement. » [Résumé site web]
Gazette Santé Social (consulté le 27 janvier 2021)
Report Card 2020 : activité physique et sédentarité de l’enfant
« Pour la troisième fois depuis 2016, comité d’experts composés de représentants du milieu académique, de société savantes, d’institutions de santé publique ou encore des milieux scolaires et associatifs, publie, sous la coordination de l’Observatoire National de l’Activité Physique et de la Sédentarité, un état des lieux de l’activité physique et de la Sédentarité des enfants et adolescents Français. Ce Report Card 2020 propose une évaluation bienveillante des actions et stratégies nationales mises en place pour promouvoir le mouvement des plus jeunes. Si ce RC2020 semble souligner une certaine stabilité dans l’engagement de nos institutions (au regard d’indicateurs sélectionnés au niveau international), il met une nouvelle fois en avant la nécessité de renforcer nos actions toujours trop timides et ses conclusions encouragent le développement de stratégies nationales plus efficaces et pérennes. Evidemment, alors que 2020 a placé la population dans un contexte sanitaire tout à fait singulier, ce RC fait également un focus particulier sur l’impact du confinement sur les comportements actifs et sédentaires des plus jeunes, tentant d’alerter sur la nécessité de prévention dans l’éventualité de situations similaires dans le futur. » [Résumé site web]
ONAPS (consulté le 27 janvier 2021)
Les évolutions récentes de la consommation d’alcool en France et de ses conséquences
« En 2019, les volumes d’alcool consommés sur le territoire français restent orientés à la baisse, même si, dans la continuité d’une tendance engagée en 2006, la diminution est devenue assez faible. La proportion de la population indiquant boire quotidiennement, qui avait fortement chuté au cours des années 2000, a cessé de diminuer au cours des années 2010, ce qui marque une rupture forte avec la tendance antérieure de baisse continuelle. » [résumé site web]
OFDT (consulté le 29 janvier 2021)
Covid-19 : contrôle de la diffusion des nouveaux variants du virus
« Dans un contexte d’émergence de nouveaux variants du SARS-CoV-2 : variant britannique (VOC 202012/01), sud-africain (501Y.V2) et brésilien (B.1.1.28), le HCSP précise ses recommandations relatives aux mesures de prévention et de contrôle de la diffusion de ces nouveaux variants. »
« En lien avec l’émergence de nouveaux variants d’intérêt du SARS-CoV-2 : variant britannique (VOC 202012/01), sud-africain (501Y.V2) et brésilien (B.1.1.28), le HCSP complète ses recommandations concernant les questions de quarantaine, d’équipements de protection individuels (EPI), de renforcement des mesures barrières et de contact-tracing. » [Résumé site web]
HCSP (consulté le 29 janvier 2021)
L’essentiel :
- Anticiper les situations de fin de vie en favorisant les échanges et en s’appuyant au maximum sur les ressources disponibles que ce soit au sein des équipes ou avec les partenaires du territoire.
- Informer et communiquer régulièrement sur les actions mises en œuvre, les adaptations qui s’imposent en période d’épidémie et les évolutions possibles des situations de fin de vie dont le décès.
- Garantir le confort de la personne et respecter les souhaits de chacun tout en prenant des décisions partagées lorsque des arbitrages s’imposent.
- Anticiper l’organisation nécessaire avant la survenue d’un décès.
- Maintenir le lien avec les proches et l’entourage et leur apporter un soutien lors de la survenue du décès.
- Soutenir l’ensemble des professionnels dont la charge émotionnelle s’est accentuée.
- Dans les structures collectives, préparer le deuil en offrant la possibilité aux personnes accompagnées et aux professionnels de partager un geste un moment, en mémoire de la personne.
HAS (consulté le 29 janvier 2021)
« Depuis le début de la campagne de vaccination en France le 26 décembre 2020, 1 349 517 injections de vaccin ont été réalisées.
Ministère de la Santé (consulté le 29 janvier 2021)
« OBJECTIF : Décrire les proportions de maladies asymptomatiques, légères et sévères chez les femmes enceintes infectées admises à l’accouchement. Comparer les résultats maternels, fœtaux et néonatals des femmes enceintes infectées par le SRAS-CoV-2 avec ceux des patientes non infectées.
CONCEPTION DE L’ÉTUDE : Grâce à un test PCR universel pour le SRAS-COV-2 à l’admission (non basé sur les symptômes), cette étude de cohorte prospective a recruté toutes les femmes enceintes admises pour accouchement entre le 16 juin et le 16 août 2020 à l’hôpital de la Guyane occidentale. Centre.
RÉSULTATS : 507 femmes enceintes ont été incluses pendant la période d’étude, dont 137 (27%) étaient infectées par le SRAS-COV-2. A l’admission, seuls 34/137 (24,8%) de ces patients présentaient des symptômes cliniques. Parmi les femmes asymptomatiques, 16/103 (15%) sont devenues symptomatiques après le diagnostic. Tout au long de l’hospitalisation et du suivi de l’accouchement, 87/137 (63,5%) sont restés toujours asymptomatiques, 45/137 (32,8%) ont développé un COVID-19 léger et 5/137 (3,6%) ont développé une infection sévère. Les patients infectés par le SRAS-CoV-2 étaient plus susceptibles d’avoir une hémorragie post-partum> 500 mL (14,2% vs 7,2%, RR 2,0 [IC à 95% 1,1-3,4]), d’être transfusés (5,5% vs 1,1%, RR 4,9 [1,5-16,6]) et d’être hospitalisé en unité de soins intensifs (3,6% vs 0,8%, RR 4,5 [IC à 95% 1,1-18,6] que les non infectées. Les décès intra-utérins fœtaux étaient plus fréquents chez les mères infectées que chez les témoins (5,1 % vs 1,1%, RR 4,7 [IC à 95% 1,4-45,9). Parmi 108 nouveau-nés de mères infectées testés à la naissance, aucun n’a été testé positif (0/108). Testé entre 25 et 42 h après l’accouchement, 4/29 (13,7 %) étaient positifs pour SRAS-CoV-2 RT-PCR sur écouvillons nasopharyngés et sont restés asymptomatiques.
CONCLUSION : Les femmes enceintes admises à l’accouchement et diagnostiquées avec une infection par le SRAS-COV-2 grâce à un dépistage universel étaient symptomatiques dans seulement un quart des cas. Leurs risques d’hémorragie post-partum, de transfusion et d’admission aux soins intensifs étaient plus élevés que ceux des patientes non infectées. Ils présentaient également un risque plus élevé de décès fœtal intra-utérin. Il n’y avait aucune autre différence dans les issues maternelles, obstétricales ou néonatales. » [Résumé site web]
Pubmed (consulté le 29 janvier 2021)