Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

Du 24 au 28 janvier 2022

Note d’actualisation n°4 du Conseil scientifique COVID-19 du 19 janvier 2022 – La vague omicron : une vague très différente des précédentes

« La note du Conseil scientifique présente les trois différences de la 5ème vague liée au variant Omicron :

• Une transmissibilité très élevée du variant Omicron qui explique que 9 à 14 millions de Français pourraient avoir déjà été infectés par ce variant depuis son émergence début décembre 2021 ;
•  Une gravité des formes cliniques moins importante ;
• Une couverture vaccinale élevée, avec une efficacité vaccinale limitée contre les infections symptomatiques en absence de dose de rappel, mais conservée contre les formes sévères et graves. » [Résumé site web]

Vie publique (consulté le 24/01/22)

Pathological Significance of GLUT-1 Expression in Breast Cancer Cells in Diabetic and Obese Patients: The French Guiana Study

« La prévalence de l’obésité et du diabète de type 2 est plus élevée en Guyane qu’en France métropolitaine. Ces troubles métaboliques sont associés à un risque accru de cancer. Un des facteurs impliqués est l’hyperinsulinémie qui favorise l’action du transporteur de glucose 1 (GLUT-1). L’objectif de cette étude est de caractériser l’expression de GLUT-1 dans les cellules cancéreuses du sein chez les patientes diabétiques et obèses par rapport à celles qui ne le sont pas et de décrire les facteurs pronostiques cliniques et histologiques du cancer du sein dans cette population. Nous avons mené une étude monocentrique incluant des patientes atteintes d’un cancer du sein diagnostiqué entre 2014 et 2020. Les patientes ont été classées en trois groupes : diabète, obésité, et groupe témoin. L’expression du GLUT-1 a été évaluée par immunohistochimie. Au total, 199 patientes ont été incluses dans cette étude. L’âge médian était de 53,5 ans et la taille médiane de la tumeur était de 2,8 cm. Le type moléculaire le plus fréquent était le luminal A (58,1 %), suivi du type triple négatif (19,9 %). Le cancer du sein dans notre population était caractérisé par un âge plus jeune au moment du diagnostic, des types moléculaires plus agressifs et une taille de tumeur plus importante. Ainsi, nous suggérons l’avancement de l’âge du dépistage du cancer du sein dans ce territoire. Un total de 144 patients (31 diabétiques, 22 obèses et 91 du groupe témoin) ont été inclus pour l’étude de l’expression du GLUT-1. Une surexpression de GLUT-1 a été observée dans 60,4% des cas et dans toutes les lésions de carcinome in situ. La surexpression de GLUT-1 était associée à des cancers plus agressifs. Cette surexpression est corrélée avec un grade histologique élevé, un indice de prolifération élevé et des types moléculaires agressifs. Notre étude n’a pas trouvé de différence dans l’expression de GLUT-1 entre les patients diabétiques ou obèses et le groupe contrôle. Ces résultats soulignent le rôle potentiel de GLUT-1 comme marqueur pronostique métabolique tumoral et également comme cible thérapeutique intéressante, indépendamment du trouble métabolique du patient. » [Résumé site web – traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

PubMed (consulté le 24/01/22)

Santé en Guyane : Feuille de route du CHRU, la révision du projet régional de Santé se poursuit

« Dans le cadre d’une réunion du comité de pilotage du futur Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Guyane qui s’est déroulé hier, mardi 25 janvier 2022, ses membres ont pu avancer sur de nombreux points importants du projet, avec un focus sur l’élargissement des activités de soins à autoriser. » [Résumé site web]

Outremer360 (consulté le 27 janvier 2022)

Prescription of Physical Activity by General Practitioners in Type 2 Diabetes: Practice and Barriers in French Guiana

« CONTEXTE : Les médecins généralistes (MG) sont les principaux acteurs des soins de santé primaires dans la prise en charge du diabète de type 2. En plus d’une alimentation équilibrée, l’activité physique (AP) apparaît comme une thérapie non-médicamenteuse nécessaire à la prise en charge des patients diabétiques. Cependant, les médecins généralistes soulignent plusieurs obstacles à sa prescription. L’objectif de cette étude est d’évaluer les pratiques, les obstacles et les facteurs favorisant la prescription d’AP chez les patients diabétiques de type 2 par les médecins généralistes en Guyane française.

MÉTHODE : Nous avons réalisé une étude descriptive transversale à l’aide d’un questionnaire, visant à interroger 152 médecins généralistes de Guyane et à décrire leurs pratiques de prescription d’AP chez les patients diabétiques de type 2.

RÉSULTATS : Nos résultats ont révélé que la prescription de l’AP comme choix thérapeutique non-médicamenteux dans la gestion du diabète de type 2 était pratiquée par 74% des médecins généralistes de Guyane. Cependant, seulement 37% des médecins généralistes ont répondu qu’ils appliquaient les recommandations ; en effet, seulement un tiers d’entre eux les connaissaient. La majorité des médecins généralistes étaient intéressés par une formation à l’AP, mais seuls 11% ont effectivement été formés à cette pratique. Le manque de structure adaptée à la pratique de l’AP et la méconnaissance des bénéfices de l’AP dans la pathologie métabolique sont apparus comme les principaux obstacles à la prescription d’AP.

CONCLUSION : Cette étude souligne l’importance d’améliorer la formation des médecins généralistes à la prescription d’AP, le développement de structures d’AP adaptées et la collaboration entre les différents acteurs dans le cadre du dispositif sport-santé dans le diabète de type 2 en Guyane. » [Résumé site web – Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

PubMed (consulté le 28 janvier 2022)