Veille Hebdomadaire du 22 au 26 mars #SantéGuyane – Santé mentale/COVID19/Sport/CHU
VEILLE D’INFORMATION HEBDOMADAIRE DE L’ORSG-CRISMS
Veille du 22 au 29 mars 2021
Lancement de l’étude santé mentale en population générale
« Enquête réalisée par des étudiants infirmiers auprès de la population guyanaise.
Restitutions des résultats auprès des populations, des pouvoirs publics et de la communauté scientifique. Le CH Cayenne, la CACL, l’IFSI, le CIC et l’ARS Guyane accueillent depuis lundi la délégation du Centre Collaborateur de l’OMS de Lille qui conduira cette étude Objectif : dresser un état des lieux de la santé mentale et ses représentations sociales. » [Extrait site web]
Twitter (consulté le 22 mars 2021)
Des variants du SARS-CoV-2 peuvent infecter des chats et des chiens de compagnie, et même des souris
« Les vétérinaires du service de cardiologie du Ralph Veterinary Referral Centre (Buckinghamshire) ont remarqué, entre décembre et février, une soudaine augmentation des cas de myocardite chez des chiens et des chats dans leur clinique située au nord-ouest du Grand Londres. La fréquence de cette pathologie, caractérisée par une inflammation du muscle cardiaque, était passée chez des animaux de compagnie de 1,4 % à 12,8 % (dont 8,5 % des chats et 4,3 % des chiens).
Les vétérinaires britanniques ont découvert que de nombreux propriétaires et personnes qui s’occupaient de ces chiens et chats avaient développé des symptômes respiratoires de la Covid-19 dans les trois à six semaines avant que ces animaux de compagnie ne tombent malades. Parmi ces personnes, nombreuses étaient celles qui avaient été testées positives pour le SARS-CoV-2. » [Extrait site web]
Réalités Biomédicales (consulté le 22 mars 2021)
150 nouvelles Maisons Sport-Santé labellisées
« Alors que la situation épidémique et la pression sanitaire imposent de nouvelles mesures pour freiner la propagation du virus et que le Gouvernement a fait le choix de laisser l’accès le plus large possible aux activités de plein air, le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran et la ministre déléguée chargée des Sports Roxana Maracineanu se sont rendus dans une Maison Sport-Santé ce lundi 22 mars pour rappeler que l’activité physique est une thérapie non médicamenteuse indispensable pour lutter contre les effets de la Covid et plus généralement rester en bonne santé. De nombreuses études ont en effet montré qu’une activité physique régulière conduit à une diminution de l’incidence, de l’intensité des symptômes et de la mortalité dues aux infections virales et plus généralement stimule le système immunitaire. » [Résumé site web]
1 maison sport santé labellisée en Guyane, 1 rue Victor Céïde à MATOURY
ministère des Sports (consulté le 23 mars 2021)
« Cette étude approfondie illustre la contamination par le SARS-CoV-2 via de multiples chaînes de transmission dans des contextes différents, en l’occurrence lors d’un vol international, dans un hôtel réservé à l’isolement et à la quarantaine de passagers, lors d’un vol domestique, puis au sein du foyer familial. L’enquête épidémiologique a par ailleurs bénéficié de l’apport d’images de télévision en circuit fermé et du séquençage génomique.
Selon les auteurs, leur étude est en faveur de la « transmission du SARS-CoV-2 par aérosols, sans contact direct entre individus ». Et de conclure que leurs résultats renforcent la nécessité de mettre en place des processus rigoureux de contrôle aux frontières pour les pays visant à éliminer la Covid-19 et d’intégrer des données génomiques aux enquêtes épidémiologiques. » [Résumé site web]
Réalités Biomédicales (consulté le 23 mars 2021)
« Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ont reçu ce mardi 23 mars, le rapport de la mission d’inspection interministérielle sur l’amélioration de l’offre structurelle de soins en Guyane, en présence d’élus et d’acteurs hospitaliers et de la recherche de Guyane. Cette mission fait suite aux Accords de Guyane du 21 avril 2017, comprenant notamment le principe de création d’un CHU de Guyane.
Sur la base des 39 recommandations formulées par cette mission annoncée le 29 juillet dernier, et composée des inspections générales de l’administration, des affaires sociales, et de l’éducation, du sport et de la recherche, les ministres se sont engagés à élaborer d’ici 6 mois un plan opérationnel santé Guyane à 5 ans, qui devrait permettre de réunir les prérequis à la création d’un Centre hospitalier universitaire en Guyane d’ici 2025. Pour autant, conscients de l’importance d’engager rapidement des actions sans attendre que ce plan soit finalisé, les ministres ont annoncé des premières mesures concrètes. » [Résumé site web]
Enseignementsup-recherche.gouv.fr (consulté le 24 mars 2021)
« Introduction : Le diabète a été identifié comme un facteur de risque de formes graves de la Covid-19. L’objectif de notre étude était d’analyser l’ensemble des hospitalisations pour Covid-19 chez les personnes diabétiques à partir du Système national des données de santé (SNDS) et d’en décrire les principales caractéristiques et les variations territoriales.
Méthodes : Les personnes diabétiques traitées pharmacologiquement résidant en France (hors Mayotte) ont été identifiées par la délivrance d’un traitement antidiabétique à au moins trois dates différentes (deux si au moins un grand conditionnement délivré) au cours de l’année 2019. Les séjours avec un diagnostic confirmé de Covid-19 ont été identifiés par un diagnostic principal, relié ou associé codé U07.10, U07.11, U07.12, U07.14 ou U07.15. Les séjours de moins d’une journée ont été supprimés, à l’exception des séjours au cours desquels un décès a eu lieu. Les séjours en unité de réanimation, soins intensifs et soins de surveillance continue (Ursic) ont été identifiés à partir des unités médicales 01A, 01B, 02A, 02B, 03A, 03B, 13A, 13B, 14A, 14B, 18.
Résultats : Au cours du premier semestre 2020, 19 315 personnes traitées pharmacologiquement pour un diabète ont été hospitalisées pour Covid-19 en France, soit environ 20% de l’ensemble des personnes hospitalisées pour Covid-19 au cours de la période. Parmi les personnes diabétiques, 30,0% ont été hospitalisées en Ursic et 24,2% sont décédées à l’hôpital. Les personnes diabétiques hospitalisées pour Covid-19 étaient principalement des hommes (60,3%), âgés en moyenne de 72,1 ans (écart-type=12,8) et insulino-traités dans 37,1% des cas. Le taux global d’hospitalisation pour Covid-19 chez les personnes traitées pharmacologiquement pour un diabète était de 0,56%, mais augmentait avec l’âge, dépassant 1% chez les plus de 85 ans. Il variait également selon les régions : Île-de-France (1,25%), Guyane (1,09%) et Grand Est (1,00%). Les départements les plus touchés étaient le Haut-Rhin (1,86%) et la Seine-Saint-Denis (1,62%).
Conclusion : Les personnes diabétiques paient un lourd tribut dans la crise sanitaire actuelle : 30% de celles hospitalisées pour Covid-19 ont été admises en Ursic et près d’un quart sont décédées à l’hôpital. Ces résultats rappellent l’importance de la prévention pour les personnes diabétiques, notamment le respect des mesures barrières et la vaccination. Il est également essentiel de rappeler l’importance du dépistage du diabète et de son suivi clinique afin de prévenir la survenue des complications. » [Résumé site web]
BEH – Santé Publique France (consulté le 24 mars 2021)
La stratégie vaccinale contre la Covid-19
Rapport de Mmes Sonia de LA PROVÔTÉ, sénatrice, Florence LASSARADE, sénatrice, MM. Jean-François ELIAOU, député et Gérard LESEUL, député, fait au nom de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques n° 234 (2020-2021) – 15 décembre 2020
« Après quelques mois d’intenses efforts scientifiques, la vaccination contre la Covid-19 vient s’ajouter à la panoplie des instruments de lutte contre l’épidémie : les autorités sanitaires européennes examinent les dossiers de plusieurs candidats vaccins. La France se prépare donc à mettre en place une campagne qui permettra à sa population d’être protégée contre le virus et d’éviter sa dissémination.
L’Office s’est penché sur la stratégie vaccinale face à l’épidémie de Covid-19. En effet, plusieurs choix sont ouverts et de nombreuses questions doivent trouver une réponse : quelle protection offriront les vaccins et pour quelle durée ? Dans quel délai pourra-t-on disposer de quantités suffisantes ? Selon quels principes faudra-t-il établir des priorités dans l’accès à la vaccination ? avec quelles garanties ? Comment organiser le système de soins ? » [Résumé site web]
Sénat (consulté le 24 mars 2021)
Covid-19 : un certificat sanitaire européen pour faciliter la libre circulation
« Pour permettre les déplacements dans l’Union européenne (UE), la Commission européenne a proposé la création d’un certificat vert numérique. Ce « passeport vert » concernera les personnes vaccinées mais aussi celles qui seront négatives au test PCR de dépistage du Covid-19. » [Résumé site web]
Vie publique (consulté le 25 mars 2021)
Vaccination contre la Covid-19 : impliquer davantage de professionnels pour accélérer la campagne
« La Haute Autorité de Santé a récemment été saisie par le ministère des Solidarités et de la Santé afin de rendre un avis concernant un projet de décret d’urgence sanitaire permettant d’autoriser de nouvelles catégories de professionnels de santé à participer à la campagne de vaccination, soit en les habilitant à réaliser l’injection du vaccin contre la Covid-19, soit en les habilitant à prescrire et réaliser cette injection.
L’arrivée croissante de doses de vaccins va permettre de réaliser des vaccinations à plus grande échelle dès le mois d’avril et nécessite de mobiliser plus de professionnels compétents afin de vacciner rapidement toutes les personnes concernées. La HAS recommande donc de diversifier les profils des vaccinateurs, mais aussi des prescripteurs. Une formation sera nécessaire pour certains d’entre eux. La HAS rappelle la nécessité d’assurer la traçabilité des vaccins quel que soit le lieu de vaccination et le rôle central des médecins, qui doivent être consultés au moindre doute sur la situation du patient, sur son état de santé ou sur d’éventuelles contre-indications. » [Résumé site web]
HAS (consulté le 26 mars 2021)
« La démographie des professions médicales et pharmaceutiques est un enjeu central des politiques d’organisation de l’offre de soins : combien de professionnels sont disponibles pour apporter des soins à la population ? Combien le seront dans les années à venir ? Cette évolution répondra-t-elle à l’augmentation de la population et aux évolutions des besoins ? » [Résumé site web]
DREES (consulté le 26 mars 2021)