Veille Hebdomadaire du 20 au 24 septembre #SantéGuyane – Ecran/Oropouche/alimentation/inegalites/COVID19
Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS
Veille du 20 au 24 septembre 2021
« Suite à un premier avis en décembre 2019 sur les risques de l’exposition aux écrans, le Haut Conseil de santé publique (HCSP) étudie leur usage problématique. L’usage dysfonctionnel de l’Internet avant la pandémie, concernait environ 13% des jeunes de 12 à 14 ans. Les mesures liées au Covid-19 ont augmenté la surconsommation et la dépendance aux écrans. De nombreux tests de mesure du risque de dépendance aux écrans ont été développés dans le monde, ils doivent être fiables et valides pour identifier les jeunes joueurs dépendants, ou à risque de basculer vers un usage problématique. Les producteurs de technologies numériques utilisent ces effets addictogènes et le pouvoir attractif, ce risque « captatif » des écrans n’épargne aucun âge, mais peut entrainer à l’adolescence un décrochage scolaire.
Dans ses recommandations, le HCSP préconise de former aux objets numériques les jeunes et leur famille, et de ne pas systématiquement médicaliser les usages intensifs quand les utilisateurs ont la capacité de garder le contrôle sur leur usage ; il est recommandé de renforcer en milieu scolaire les compétences psycho-sociales et l’apprentissage de la verbalisation des émotions suscitées par les images. Le HCSP insiste aussi sur la responsabilité sociétale des industriels et propose d’inscrire dans le débat éthique l’exposition des enfants mineurs à des incitations à la violence, au harcèlement, au sexisme et à des influences en lien à l’accès à internet et aux réseaux sociaux. » [Résumé site web]
Vie publique (consulté le 21 septembre 2021)
Covid-19 en Guyane : Les projections de l’Institut Pasteur « sont très pessimistes »
« Les projections de l’Institut Pasteur de Paris sont très pessimistes pour les quinze prochains jours dans les hôpitaux publics de Guyane, a révélé l’ARS. » [Résumé site web]
Outremer360 (consulté le 23 septembre 2021)
Outbreak of Oropouche Virus in French Guiana
« La fièvre d’Oropouche est un syndrome zoonotique de type dengue causé par le virus d’Oropouche. En août-septembre 2020, un syndrome de type dengue s’est développé chez 41 patients dans un village isolé de la forêt tropicale en Guyane française. Par PCR ou microneutralisation, 23 (82,1%) des 28 patients testés étaient positifs pour le virus Oropouche, documentant son émergence en Guyane française. » [Résumé site web – Traduction avec Deepl]
PubMEd (consulté le 23 septembre 2021)
Crise sanitaire de Covid-19 et inégalités sociales de santé
La crise de Covid-19 a eu un impact majeur sur les inégalités sociales (ISS) et territoriales de santé (ITS). Certains effets sont de nature infectieuse, en lien direct avec le virus : surmortalité dans les territoires les plus pauvres, séroprévalence, incidence. D’autres sont indirects, à l’origine d’une crise sanitaire globale: santé mentale, violences intra-familiales, sédentarité, insécurité et comportements alimentaires, retentissement scolaire.
Les effets économiques multiples, pauvreté, chômage ou encore la scolarisation sont porteurs de retentissements sur la santé à long terme. Les difficultés d’accès aux soins, des déprogrammations auront des conséquences variables selon les groupes sociaux et les territoires.
L’analyse des recommandations sanitaires pendant la crise montre cependant que les ISS et les ITS ont rarement été évoquées et n’ont pas fait l’objet de recommandations explicites, en contraste avec la priorité affichée dans la Stratégie nationale de santé. L’universalisme proportionné, comme réponse à un gradient social de santé n’a pas été pris en compte. En revanche, les associations et les collectivités territoriales, les politiques nationales et la protection sociale ont probablement été efficaces pour limiter le creusement des ISS.
HCSP (consulté le 23 septembre 2021)
« Entre 2016 et 2019, l’accessibilité géographique aux infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes et sages-femmes s’améliore (respectivement +9 %, +9 % et +16 %), alors que celle des médecins se dégrade (-6 %). Toutefois, la répartition des médecins généralistes sur le territoire est plus homogène que celle des trois autres professions.
Les inégalités régionales d’accessibilité sont particulièrement importantes en ce qui concerne les infirmiers. Elles existent également pour les masseurs-kinésithérapeutes et les médecins généralistes, mais elles se conjuguent à une concentration forte autour des pôles urbains. Les sages-femmes sont, quant à elles, réparties de manière très hétérogène sur le territoire. La répartition régionale des jeunes professionnels est globalement proche de celle des professionnels plus âgés.
Environ 3 % de la population, soit 1,7 million de personnes, font partie des moins bien lotis en termes d’accessibilité à la fois aux médecins généralistes, aux infirmiers et aux masseurs-kinésithérapeutes. Les trois quarts de ces personnes vivent dans des territoires ruraux. »
DREES (consulté le 23 septembre 2021)
« L’Assemblée nationale a saisi France Stratégie pour réaliser une étude de la politique de l’alimentation dans ses composantes économiques, sociales, environnementales et de santé publique. Le rapport analyse l’ensemble des politiques publiques concourant à l’alimentation, à ses qualités (nutritionnelle, sanitaire, organoleptique) et à sa durabilité : politiques nutritionnelles, sociales, environnementales, agricoles, agro-industrielles, économiques, commerciales, etc. Cette approche élargie de la notion de politique de l’alimentation, centrée sur la promotion de régimes alimentaires sains et durables, permet d’aborder de manière systémique les enjeux alimentaires, dans une mise en perspective internationale et nationale. La notion de système alimentaire, qui se définit comme « la manière dont les hommes s’organisent, dans l’espace et dans le temps, pour obtenir et consommer leur nourriture » est placée au cœur de l’analyse. » [Résumé site web]
Vie publique (consulté le 24 septembre 2021)