Veille Hebdomadaire du 20 au 24 juin #SantéGuyane – COVID19/SantéMentale

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Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

Du 20 au 24 juin 2022

Neonatal outcomes related to maternal SARS-CoV-2 infection in French Guiana: A case-control study

« Contexte : Cette étude vise à évaluer les résultats néonatals liés à l’infection maternelle par le SRAS-COV-2.

Méthodes : Dans cette étude, nous avons identifié les nouveau-nés nés entre le 14 mai et le 31 août 2020, de mères positives à la PCR-SRAS-CoV-2 au moment de l’accouchement. À partir de la cohorte de 974 nourrissons, nous avons réalisé une étude cas-témoins emboîtée.

Résultats : Pendant la période d’étude, 133 (13,7 %) mères étaient positives pour le SRAS-CoV-2. Parmi les 35 femmes enceintes présentant des symptômes COVID-19 (26,3 %), la toux était le symptôme le plus fréquent, présent dans la moitié des cas. Quatre d’entre elles ont évolué vers une pneumonie critique nécessitant un transfert en unité de soins intensifs. Les nouveau-nés issus de mères ayant obtenu un résultat positif au test RT-PCR pour le SRAS-CoV-2, ont été systématiquement testés pour le COVID-19 dans les 24 heures suivant le travail, et 3 autres nouveau-nés ont été testés en présence de symptômes. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes en ce qui concerne les naissances prématurées, la détresse du liquide amniotique teinté de méconium et l’asphyxie néonatale. La plupart des nourrissons ont été allaités à la naissance, quel que soit le statut COVID-19 de leur mère. Chez les femmes enceintes COVID-19-positives admises en unité de soins intensifs, la proportion de naissances prématurées (OR=12,5 [1,7-90,5]), de mort fœtale in utero (OR=25,9 [2,2-305]) et d’admission en unité de soins intensifs néonatals (OR=13,4 [3,0-60]), est apparue plus élevée que chez les témoins. Aucun décès maternel n’a été enregistré.

Conclusions : Nos données suggèrent une faible morbidité néonatale associée à la COVID-19 maternelle, sauf pour les enfants nés de mères admises en unité de soins intensifs. Cependant, dans des conditions d’allaitement avec des précautions d’hygiène rigoureuses et une éducation parentale, le risque de transmission du virus du SRAS-COV-2 au nouveau-né était très faible. [Résumé site web – traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)]

 PubMed (consulté le 20/06/2022)

 

Mobile child psychiatric team in French Guiana: Analyzing Amerindian teenager issues

« INTRODUCTION : Depuis leur naturalisation française en 1969, les Amérindiens de Guyane française sont confrontés à une réorganisation complète et rapide de leur mode de vie. Les adolescents, à l’avant-garde de cette transition culturelle, remettent en question les institutions scolaires françaises, ainsi que les organisations de la société culturelle et du système de soins dans les villages isolés de l’Amazonie française. Les taux de comportements autolytiques tels que l’abus de substances toxiques ou les tentatives de suicide, mais surtout les suicides accomplis, sont alarmants dans cette population d’adolescents. Pour améliorer la prise en charge de ces adolescents, une équipe mobile de pédopsychiatrie a été mise en place en 2013.

MÉTHODES : Nous décrivons ce dispositif, ses activités et les problématiques rencontrées.

RÉSULTATS : Cette équipe a pour objectif de mener une évaluation psychiatrique des adolescents afin de déterminer un éventuel diagnostic psychiatrique et d’élaborer un plan de soins. Bien que les résultats soient majoritairement encourageants, ce dispositif semble présenter certaines limites : manque de temps dédié à ces interventions, manque de soins psychiatriques disponibles pour le suivi dans ces villages, nombre important de situations de détresse sociale impliquées dans des problématiques psychologiques. Par ailleurs, il apparaît que les aspects culturels doivent être pris en compte dans l’analyse des problématiques de la population adolescente amérindienne et dans la détermination de la prise en charge.

CONCLUSION : La mise en place d’actions basées sur des niveaux plus éducatifs et sociaux pourrait être une solution. » [Résumé site web et traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 PubMed (consulté le 21 juin 2022)

 

Santé mentale : une amélioration chez les jeunes en juillet 2021 par rapport à 2020 mais des inégalités sociales persistantes

« La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une nouvelle étude consacrée à la santé mentale et à l’épidémiologie psychiatrique en population générale. C’est la troisième étude d’une série couvrant les années 2020 et 2021 réalisées à partir de la cohorte EpiCov. » [Résumé site web]

 DREES (consulté le 22 juin 2022)