Veille Hebdomadaire du 1er au 5 janvier #SanteGuyane – Air/Eau/EsperanceDeVie/Cardiopathies
Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS
du 1er au 5 janvier
« La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude sur les inégalités de santé chez les jeunes enfants en lien avec la pollution de l’air. Au-delà des différences d’exposition, qui sont en défaveur à la fois des jeunes enfants des ménages les plus aisés et des ménages les plus modestes, il existe de fortes disparités de vulnérabilité vis-à-vis de la pollution de l’air. 10 % des enfants concentrent l’essentiel des effets observables lors d’une augmentation de l’exposition à la pollution de l’air avant leur premier anniversaire, via le recours aux soins en lien avec certaines pathologies respiratoires. Plus souvent dans un moins bon état de santé à la naissance, ils ne sont pas répartis de façon égale sur l’échelle de niveaux de vie des parents : parmi ces enfants les plus affectés, le dixième le plus modeste est 1,6 fois plus représenté que le dixième le plus aisé. » [Résumé site web]
DREES (consulté le 4 janvier 2024)
Bilan qualité des eaux destinées à la consommation humaines 2019-2020-2021
ARS Guyane (consulté le 2 janvier 2024)
« La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude qui actualise l’indicateur de l’espérance de vie sans incapacité à la naissance et à 65 ans pour l’année 2022. En France, l’espérance de vie à la naissance s’allonge régulièrement, même si elle a été affectée par l’épidémie de Covid-19 et qu’elle n’a pas encore retrouvé sa valeur de 2019, avant l’épidémie. Mais ces années supplémentaires de vie ne sont pas toutes nécessairement vécues « en bonne santé ». C’est pourquoi la DREES est en charge de publier un autre indicateur, l’espérance de vie sans incapacité, qui correspond au nombre d’années qu’une personne peut espérer vivre sans être limitée dans les activités de la vie quotidienne. » [Résumé site web]
DREES (consulté le 2 janvier 2024)
Infant congenital heart disease prevalence and mortality in French Guiana: a population-based study
« Contexte : Peu d’études ont évalué la prévalence et la mortalité des cardiopathies congénitales simples ou complexes chez les nouveau-nés. En Amérique latine et dans les Caraïbes, l’épidémiologie des cardiopathies congénitales semble très variable, avec peu d’évaluations basées sur la population et des méthodologies différentes d’une étude à l’autre. À ce jour, la situation en Guyane française, un territoire français d’outre-mer situé en Amérique du Sud entre le Brésil et le Suriname, n’a jamais été décrite.
Méthodes : Nous avons analysé la prévalence de la coronaropathie, ses caractéristiques et la mortalité infantile associée en Guyane française, avec une analyse de registre basée sur la population de tous les cas de coronaropathie fœtale et de naissance vivante chez les nourrissons de moins d’un an (janvier 2012-décembre 2016).
Résultats : Dans l’ensemble, 33 796 naissances (32 975 naissances vivantes) ont été enregistrées, avec 231 coronaropathies (56 fœtus), dont 215 naissances vivantes. Les catégories de coronaropathies les plus fréquentes étaient les anomalies de la voie d’écoulement ventriculaire et des troncs extra-péricardiques, ainsi que les malformations septales ventriculaires. 18,6 % (43/231) des anomalies chromosomiques ou génétiques et 6,5 % (15/231) des interruptions de grossesse ont été observées. La prévalence totale des maladies coronariennes était de 68,4 [IC à 95 % : 67,9-68,8] pour 10 000, tandis que la prévalence des naissances vivantes était de 65,2 [IC à 95 % : 64,7-65,7] pour 10 000. La mortalité infantile totale était de 9,4/10 000 naissances vivantes [IC 95 % : 9,1-9,7], les taux les plus élevés concernant les cœurs fonctionnellement non ventriculaires (FUH).
Interprétation : Un profil distinct de coronaropathie est mis en évidence en Guyane française, avec une mortalité élevée liée aux cœurs univentriculaires fonctionnels. La présence d’anomalies chromosomiques ou génétiques dans environ un cinquième de toutes les coronaropathies pourrait être un déterminant potentiel de l’excès de risque de mortalité reconnu. Cette étude nous aide à mieux comprendre le fardeau des maladies coronariennes dans cette partie de l’Amérique du Sud et nous donne des clés pour réduire la mortalité infantile liée aux maladies coronariennes. » [Résumé site web traduit à l’aide de DeepL]
PubMed (consulté le 2 janvier 2024)