Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

Du 18 au 22 juillet 2022

Low Stroke Risk in Children With Sickle Cell Disease in French Guiana: A Retrospective Cohort Study

Résumé

« Un bébé sur 227 né en Guyane est atteint de drépanocytose, ce qui représente la plus grande incidence en France.

Cette étude visait à déterminer l’incidence des accidents vasculaires cérébraux chez les enfants atteints de drépanocytose et les facteurs de risque associés.

Cette étude de cohorte rétrospective a inclus tous les enfants drépanocytaires diagnostiqués en période néonatale et nés en Guyane entre le 01/01/1992 et le 31/12/2002. Sur un total de 218 dossiers, 122 patients ont été inclus.

Il y avait 70 HbSS/Sβ0 (58%), 40 HbSC (33%) et 11 Sβ + thalassémie (9%). Le nombre d’admissions en urgence était significativement différent entre les génotypes, avec un nombre plus élevé chez les enfants SS/Sβ0 (p = 0,004). Il y avait significativement plus de syndromes thoraciques aigus (p = 0,006) et plus d’élévation de la lactate déshydrogénase chez les patients SS/Sβ0 (p = 0,003).

Trois de ces patients ont eu un accident vasculaire cérébral ischémique à un âge moyen de 6,9 ans, et un a eu un accident vasculaire cérébral hémorragique à l’âge de 9,2 ans. Le taux d’incidence d’AVC ischémique chez les enfants SS/Sβ0 était de 3,1 (IC 95 % : 1,0-9,7) pour 1 000 années-patients, et le risque d’AVC cliniquement apparent à l’âge de 15 ans et 3 mois était de 6,4 %.

L’incidence des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques était de 1,1 (IC 95 % : 0,1-7,4) pour 1 000 patients-années. Aucun patient présentant les génotypes SC ou Sβ + thalassémie n’a subi d’AVC. [Résumé site web traduit avec www.DeepL.com/Translator]

Source : PubMed (consulté le 18 juillet 2022)

Avis du Conseil scientifique COVID-19 du 19 juillet 2022. Vivre avec les variants : La pandémie n’est pas terminée – mieux anticiper

« Cet avis présente différents scénarios d’évolution de la circulation du COVID-19 dans les mois et années à venir.

Il alerte parallèlement sur plusieurs « points d’attention » : le « problème de santé publique » des Covid longs, la santé mentale, la situation de l’hôpital et sur mesures à prendre en cas de futures vagues épidémiques, la situation des fragiles et précaires, immunodéprimés, âgés. Le Conseil scientifique considère que la situation Outremer mais aussi dans les pays les plus pauvres est également préoccupante. » [Résumé site web]

Source : Vie publique (consulté le 22 juillet 2022)