Veille Hebdomadaire du 18 au 22 janvier #SantéGuyane – Télétravail / Qualité de l’air / Vaccination / VIH

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Veille du 18 au 22 janvier 2021

VEILLE D’INFORMATION HEBDOMADAIRE DE L’ORSG-CRISMS

Quel impact du télétravail sur la santé des salariés ?

 Selon une étude menée récemment, 45% des salariés se sentent plus fatigués physiquement et psychologiquement qu’avant la crise.

« 1 salarié sur 2 s’estime épuisé et 12% des salariés déclarent que leur santé s’est dégradée depuis le début de la crise sanitaire. Parmi les atteintes les plus importantes sur la santé : l’augmentation des Troubles Musculo-Squelettiques. 19% soulignent une recrudescence des TMS au niveau des épaules, 22% au niveau des cervicales, 26% sur le haut du dos et 37% sur le bas du dos.

Les pratiques addictives ont également progressé avec une augmentation constatée de la consommation de tabac et d’alcool. Les risques psychosociaux se sont accrus avec la crise. 39% des salariés ont souffert d’isolement. Le niveau de stress ressenti par les salariés a également connu une forte augmentation accompagné de fatigue, lassitude et irritabilité. Fort heureusement, la crise a aussi eu un impact sur leur hygiène de vie : 52% des salariés ont cherché à avoir un mode de vie plus sain et 70% d’entre eux veulent maintenir ces nouvelles habitudes. » [Extrait site web]

 Preventica (consulté le 18 janvier 2021)


 

 Vaccination contre la COVID en France : au 17 janvier 2021, plus de 422 000 personnes ont été vaccinées en France

 Depuis le début de la vaccination en France le 26 décembre 2020, 422 127 personnes ont ainsi été vaccinées parmi les publics prioritaires définis par les autorités sanitaires :

  • Les personnes âgées en EHPAD ou en unité de soin de longue durée.
  • L’ensemble des soignants de plus de 50 ans ou présentant des comorbidités.
  • Les pompiers de plus de 50 ans ou présentant des comorbidités.
  • Les aides à domicile de plus de 50 ans ou présentant des comorbidités.
  • Personnes handicapées vulnérables prises en charge dans les foyers d’accueil médicalisés et les maisons d’accueil spécialisées

La campagne de vaccination se poursuit et s’ouvrira dès le 18 janvier prochain à l’ensemble des personnes de plus de 75 ans ainsi qu’aux personnes vulnérables à très haut risque.

Ministère de la Santé (consulté le 18 janvier 2021)


 

Bilan des dépassements de seuils 2020

 « La Guyane est chaque année touchée par des épisodes de pollutions liées à l’apport de particules fines en provenance du Sahara. Vous trouverez dans ce rapport, le bilan des dépassements pour l’année 2020. » [Résumé site web]

ATMO Guyane (consulté le 19 janvier 2021)


 

 

Rapport trimestriel de mesures – Octobre à Décembre 2020

 « Vous trouverez ici le rapport des analyses différées pour les métaux lourds et le benzène ainsi qu’un état des lieux de la qualité de l’air pendant le dernier trimestre 2020. » [Résumé site web]

ATMO Guyane (consulté le 20 janvier 2021)


 

 Point de situation sur la surveillance des vaccins contre la COVID-19

 « Un dispositif de surveillance renforcée et en temps réel a été mis en place en France par l’ANSM et le réseau des 31 Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV) pour identifier les effets indésirables qui pourraient survenir après la vaccination à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé ou par les personnes vaccinées. Depuis le début de la vaccination, 139 cas d’effets indésirables ont été déclarés avec le vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNTech, dont une vingtaine d’effets indésirables graves qui seront discutés dans le cadre du comité de suivi du 21 janvier. Parmi ces déclarations, 5 cas de décès ont été rapportés. Il s’agissait de personnes âgées résidant en EHPAD ou en résidence vieillesse qui présentaient toutes des maladies chroniques et des traitements lourds.

Au regard des éléments dont nous disposons à ce jour, rien ne permet de conclure que les décès rapportés sont liés à la vaccination. » [Extrait site web]

 ANSM (consulté le 19 janvier 2021)


 

 Suivi des effets indésirables des médicaments utilisés dans la prise en charge du COVID-19 – Chiffres clés en date du 11/01/2021

 « Le nombre de cas notifiés d’effets indésirables cardiaques des traitements hydroxychloroquine seule ou en association reste majoritaire, un nouveau cas survenu lors du dernier trimestre 2020 a été notifié depuis le dernier bilan datant du 1erdécembre2020. Le signal de cardiotoxicité continue à être confirmé. Le nombre de cas notifiés d’effets indésirables continue d’augmenter en décembre. Ces cas notifiés en décembre concernaient majoritairement des effets survenus lors du dernier trimestre 2020, parallèle à la hausse des contaminations et hospitalisations d’octobre et novembre 2020. Le profil des effets indésirables survenus avec les médicaments utilisés dans la prise en charge du COVID-19 est similaire aux bilans précédents. Les signalements récents avec les corticoïdes sont toujours les plus nombreux et concernent des effets indésirables majoritairement attendus. » [extrait site web]

 ANSM (consulté le 19 janvier 2021)


 

 La CNIL publie son deuxième avis adressé au Parlement sur les conditions de mise en œuvre de SI-DEP, Contact Covid, Vaccin COVID et TousAntiCovid

« Pour lutter contre l’épidémie de COVID-19, le Gouvernement a mis en place les fichiers SI-DEP et Contact Covid, déployé TousAntiCovid, et mis en œuvre le système d’information Vaccin COVID. La CNIL fait un bilan intermédiaire de ces systèmes, à la lumière des avis rendus et des 25 contrôles réalisés. » [Extrait site web]

CNIL (consulté le 21 janvier 2021)


 

Using phylogenetic surveillance and epidemiological data to understand the HIV-1 transmission dynamics in French Guiana. 

 Résumé
« OBJECTIF : Comprendre la dynamique de transmission de l’épidémie de VIH-1 sous-type B en Guyane et les facteurs qui ont façonné l’expansion des grands pôles de transmission phylogénétique.

SCHÉMA : Les séquences pol du sous-type B du VIH-1 avec les données épidémiologiques associées obtenues auprès de 703 patients naïfs de traitement vivant en Guyane entre 2006 et 2012, qui correspondent à 91% de tous les cas de VIH diagnostiqués au cours de cette période, ont été utilisées dans cette étude.

METHODES : Le maximum de vraisemblance et les méthodes bayésiennes ont été utilisés pour construire des arbres phylogénétiques, identifier les grappes de transmission et estimer les intervalles entre les infections successives. Une analyse statistique a été réalisée pour évaluer les caractéristiques épidémiologiques associées à l’appartenance au cluster.

RÉSULTATS : Les séquences pol du sous-type B du VIH-1 de Guyane française ont été distribuées dans 10 clades de transmission grande / moyenne (LMTC, n> 10, 55%), 19 clades de petite transmission (STC, n = 3-8, 10%), 36 dyades (10%) ou non groupées (25%). Le taux de regroupement ne différait pas selon le sexe ou le stade clinique, mais les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de crack-cocaïne, les jeunes (15-20 ans) et les ressortissants ou les migrants des pays voisins d’Amérique du Sud étaient plus susceptibles de se regrouper au sein du LMTC que les individus d’autres pays. Nous avons estimé que 53 à 63% des immigrés ont été infectés après leur arrivée en Guyane et que 50% des transmissions de VIH au sein du LMTC ont eu lieu au cours des deux premières années suivant l’infection.

CONCLUSIONS : Ces résultats renforcent la notion selon laquelle les comportements sexuels à haut risque chez les jeunes et les migrants (post-migration) associés à un diagnostic tardif du VIH sont des moteurs clés de la diffusion continue des principaux pôles de transmission du VIH en Guyane. » [Résumé site web]

PubMed (consulté le 22 janvier 2021)