Veille Hebdomadaire du 17 au 21 mai #SantéGuyane – COVID19/Travail/Maladies émergentes/Confinement

photo-detailpublication

VEILLE D’INFORMATION HEBDOMADAIRE DE L’ORSG-CRISMS

Vielle du 17 au 21 mai 2021

 

Covid-19 : clusters dans des salles de sport aux États-Unis

 « L’histoire se déroule sur plusieurs jours consécutifs à Honolulu (Hawaï). Elle est relatée dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) daté du 5 mars 2021. » [Résumé site web]

Réalités médicales (consulté le 17 mai 2021)


 

 Évaluation du stress au travail dans un service d’urgence en Guyane

 Résumé

Contexte : Dans les services d’urgence (SU), le personnel est continuellement confronté à des situations stressantes qui obligent le personnel à adopter diverses stratégies d’adaptation.

Objectifs : L’étude visait à évaluer le stress lié au travail dans la dysfonction érectile pendant l’épidémie de COVID-19.

Méthode : L’étude était une enquête monocentrique basée sur une enquête par questionnaire qui recueille des informations générales et utilise le modèle de Karasek pour analyser les données.

Résultats : Au total, 117 formulaires ont été recueillis à des fins d’analyse. Le score pour la latitude de décision (ou l’autonomie et les compétences au travail) était de 70 (IQR: 64-74) et le score pour la demande psychologique était de 25 (IQR: 23-27). Le score pour le soutien social par l’équipe de direction était de 11 (IQR: 9-12) et le score pour le soutien social par les collègues de 12 (IQR: 10-12). Sur le nombre total de répondants, le stress au travail a été évalué comme affectant 24,8%.

Conclusion : L’étude montre des niveaux élevés de stress parmi la main-d’œuvre ED. Les résultats indiquent qu’il est impératif de développer des outils de gestion simples capables de mesurer les causes internes du stress afin de développer un programme de mieux-être adapté à l’urgence.

PubMed (consulté le 17 mai 2021)


 

 Setting-up a cross-border action-research project to control malaria in remote areas of the Amazon: describing the birth and milestones of a complex international project (Malakit)

 Résumé

« Contexte : En Guyane française, les mineurs d’or travaillant illégalement représentent un réservoir majeur de paludisme. Cette population mobile, principalement d’origine brésilienne, pénètre dans la forêt guyanaise depuis les pays voisins, le Suriname et le Brésil. Une intervention complexe et innovante a été pilotée en coopération avec les trois pays impliqués pour lutter contre le paludisme dans cette population spécifique. Le principe était que les agents de santé appelés << facilitateurs >> fournissent aux participants un kit d’autodiagnostic et d’autotraitement ainsi qu’une formation et du matériel adéquats pour gérer eux-mêmes rapidement un épisode de symptômes du paludisme lorsqu’ils se trouvent isolés des services de santé.

Méthodes : Cet article décrit la conception, le développement, le contenu de l’intervention et l’organisation des acteurs de ce projet multi-pays, les opportunités et contraintes rencontrées, et les leçons apprises à ce stade.

Résultats : Le choix de ne pas mettre en œuvre l’approche habituelle « Test and Treat » au sein de la communauté est principalement motivé par des raisons réglementaires. Le contenu des messages médicaux tend à équilibrer la tension entre rigueur, précision et efficacité. Le large éventail d’outils développés dans le cadre d’une approche participative était destiné à faire face aux défis du niveau d’alphabétisation de la population cible. Malgré les difficultés rencontrées en raison de la langue, des différences de réglementation et de la distance entre les partenaires, la coopération a été fructueuse, grâce à la complémentarité des parties prenantes, leur implication à toutes les étapes importantes et des rencontres régulières en face à face.

Discussion et conclusion : Cette expérience montre la faisabilité d’un ambitieux projet de recherche-action dans un contexte de paludisme frontalier, impliquant plusieurs pays et avec une population mobile et sans papiers. Il révèle certains facteurs de succès qui peuvent être transférables dans des contextes analogues. » [Résumé site web – traduction à l’aide de Google]

PubMed (consulté le 17 mai 2021)


 

L’OMS met en garde : Travailler plus de 55h par semaine augmente le risque de décès

 « L’étude de l’OMS et de l’OIT a été réalisée avant la pandémie de la Covid-19. Elle indique que les longues heures de travail ont entraîné 745 000 décès par accident vasculaire cérébral et par cardiopathie ischémique en 2016, soit une augmentation de 29% depuis 2000.

Elle précise également que travailler 55 heures ou plus par semaine est associé à un risque estimé d’accident vasculaire cérébral de 35% plus élevé et à un risque 17% plus élevé de mourir d’une cardiopathie ischémique, par rapport au travail de 35 à 40 heures par semaine.

« Travailler 55 heures ou plus par semaine est un grave danger pour la santé », annonce le Dr Maria Neira, Directrice du Département de l’environnement, du changement climatique et de la santé à l’Organisation mondiale de la santé. « Il est temps que nous tous, gouvernements, employeurs et employés, prenions conscience du fait que les longues heures de travail peuvent entraîner une mort prématurée ». » [Résumé site web]

 Preventica (consulté le 18 mai 2021)


 

Ecology, evolution, and epidemiology of zoonotic and vector-borne infectious diseases in French Guiana: Transdisciplinarity does matter to tackle new emerging threats

 « La Guyane française est une région ultrapériphérique européenne située sur la côte nord atlantique de l’Amérique du Sud. Il constitue une région forestière importante pour la conservation biologique dans les néotropiques. Bien que très peu peuplée, avec ses habitants principalement concentrés sur la bande côtière atlantique et le long des deux principaux fleuves, elle est marquée par la présence et le développement d’épidémies anciennes et nouvelles, à la fois des priorités de recherche et de santé.

Dans cet article de synthèse, nous synthétisons 15 ans de recherche multidisciplinaire et intégrative à l’interface entre la faune, la modification des écosystèmes, les activités humaines et le développement sociodémographique et la santé humaine. Cette étude révèle un paysage épidémiologique complexe marqué par des changements transitoires importants, facilités par des interconnexions accrues entre la faune, le changement d’affectation des terres et l’occupation et l’activité humaine, le transport humain et commercial, la démographie avec une immigration substantielle et l’identification de la résistance pharmacologique des vecteurs et des parasites. Entre autres caractéristiques de la Guyane française, nous démontrons ici l’existence de cycles de vie de maladies multi-hôtes plus complexes que précédemment décrits pour plusieurs systèmes pathologiques en Amérique centrale et du Sud, ce qui indique clairement qu’aujourd’hui la plus grande promiscuité entre la faune et l’homme est due à des facteurs démographiques et économiques.

Les pressions peuvent offrir de nouveaux paramètres permettant aux microbes et à leurs hôtes de circuler et de se propager.

La Guyane est un microcosme qui cristallise toutes les conditions actuelles de changement environnemental, démographique et socio-économique mondial, susceptibles de favoriser le développement de maladies infectieuses anciennes et futures. » [Résumé site web – Traduction à l’aide de Google]

PubMed (consulté le 19 mai 2021)


 

COVID-19 vaccine hesitancy among persons living in homeless shelters in France 

 « L’hésitation au vaccin COVID-19 est fréquente et peut constituer un obstacle à la diffusion des vaccins une fois qu’ils sont disponibles. Un accès inégal aux vaccins peut également contribuer aux inégalités socio-économiques en ce qui concerne le COVID-19. Nous avons étudié l’hésitation à la vaccination des personnes vivant dans des refuges pour sans-abri en France entre mai et juin 2020 (n = 235). Dans l’ensemble, 40,9% des participants à l’étude ont signalé une réticence à la vaccination, ce qui est comparable aux tendances de la population générale en France. Dans les modèles de régression multivariée, les facteurs associés à l’hésitation à la vaccination sont : être une femme (OR = 2,55; IC à 95% 1,40-4,74), vivre avec un partenaire (OR = 2,48, IC à 95% 1,17-5,41), pas de résidence légale en France (OR = 0,51, IC à 95% 0,27-0,92) et littératie en santé (OR = 0,38, IC à 95% 0,21, 0,68). Nos résultats suggèrent que les tendances de l’hésitation à la vaccination et des facteurs associés sont similaires chez les sans-abris et dans la population générale. La diffusion des informations sur les risques et les avantages des vaccins doit être adaptée aux personnes gravement désavantagées. » [Résumé site web – Traduction à l’aide de Google]

PubMed (consulté le 21 mai 2021)


 

 Le confinement vécu par les enfants et les adolescents : premiers résultats de l’étude CONFEADO

 « Santé publique France publie dans le BEH les premiers résultats de l’étude CONFEADO dont l’objectif est de comprendre, dans le cadre de l’épidémie de Covid-19 en France, la manière dont les enfants et les adolescents âgés de 9 à 16 ans ont vécu le premier confinement jusqu’au 11 mai 2020 et comment celui-ci a pu avoir des conséquences sur leur bien-être. 

Parmi les mesures de contrôle de l’épidémie de COVID-19, la fermeture de toutes les écoles de France a été mise en œuvre à partir du lundi 16 mars 2020. Cette mesure a concerné plusieurs millions d’élèves qui ont été confinés pendant plusieurs semaines. 

Comment ont-ils vécu cette période particulière et quelles ont été leurs stratégies pour y faire face ? Pour répondre à cette question, Santé publique France a lancé l’étude CONFEADO avec l’hôpital Avicenne de Bobigny et l’Université Sorbonne Paris Nord, en partenariat avec l’Inserm, l’Université de Tours, CN2R, l’EHESS, le Lab School Network, le CNRS, l’UNICEF et avec le soutien du Fonds FHF. » [Résumé site web]

SPF (consulté le 21 mai 2021) 


 

Des indicateurs plus précis pour le suivi des cas confirmés de Covid-19

 « Le système d’information SI-DEP permet de suivre en temps réel sur tout le territoire le nombre total de cas de COVID-19, le taux d’incidence, le taux de positivité et le taux de dépistage. Ce système s’adapte en continu et intègre toutes les évolutions liées au dépistage (tests antigéniques, test salivaires, tests de criblage pour la suspicion des variants). » [Résumé site web]

SPF (consulté le 21 mai 2021)