Veille Hebdomadaire du 10 au 14 octobre #SantéGuyane – Leishmaniose/DemographieMedicale
Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS
du 10 au 14 octobre 2022
Résumé
CONTEXTE : En France, la leishmaniose est endémique dans la région méditerranéenne, en Guyane et, dans une moindre mesure, aux Antilles françaises. Cette étude a voulu dresser un tableau actualisé de l’épidémiologie de la leishmaniose en France métropolitaine et dans ses territoires d’outre-mer.
MÉTHODOLOGIE/PRINCIPAUX RÉSULTATS : Les cas de leishmaniose ont été recueillis par notification passive au Centre national de référence des leishmanies (CNRL) de Montpellier de 1998 à 2020 et au Centre associé de Cayenne (Guyane) de 2003 à 2020. En France métropolitaine, 517 cas de leishmanioses autochtones, principalement des formes viscérales dues à Leishmania infantum (79%), et 1725 cas importés (hors Guyane), principalement des leishmanioses cutanées en provenance du Maghreb, ont été enregistrés. Une légère diminution des cas autochtones a été observée au cours de la période d’enquête, passant de 0,48 cas/100 000 habitants par an en 1999 (valeur la plus élevée) à 0,1 cas/100 000 habitants par an en 2017 (valeur la plus basse). A l’inverse, les cas importés ont augmenté au cours du temps (de 59,7 dans les années 2000 à 94,5 dans les années 2010). En Guyane française, 4126 cas de leishmaniose cutanée et mucocutanée ont été rapportés de 2003 à 2020. L’incidence moyenne était de 103,3 cas pour 100 000 habitants/an mais variait en fonction de l’année (de 198 en 2004 à 54 en 2006). En Guadeloupe et en Martinique (Antilles françaises), seuls des cas sporadiques ont été signalés.
CONCLUSIONS/SIGNIFICATION : En raison des inquiétudes concernant l’expansion de la maladie et les épidémies dans d’autres pays d’Europe du Sud, le suivi de la leishmaniose par le CNRL doit être poursuivi et associé à une surveillance plus active. [Résumé traduit avec www.DeepL.com/Translator]
PubMed (consulté le 10 octobre 2022)
« La commission des affaires sociales du Sénat a adopté la proposition de loi « visant à la consolidation et à la professionnalisation de la formation des internes en médecine générale ». Le texte, porté par la droite sénatoriale, se veut une réponse aux pénuries de médecins. » [Résumé site web]
Public Sénat (consulté le 10 octobre 2022)