Veille Hebdomadaire du 8 au 12 février #SantéGuyane – Pollution de l’air/Environnement/COVID19/Tests
VEILLE D’INFORMATION HEBDOMADAIRE DE L’ORSG-CRISMS
Veille du 8 au 12 février 2021
Deaths from fossil fuel emissions higher than previously thought
« Plus de 8 millions de personnes sont décédées en 2018 des suites de la pollution par les combustibles fossiles, ce qui est nettement plus élevé que les recherches précédentes ne l’avaient suggéré, selon une nouvelle recherche de l’Université Harvard, en collaboration avec l’Université de Birmingham, l’Université de Leicester et l’University College London. Les chercheurs ont estimé que l’exposition aux particules provenant des émissions de combustibles fossiles représentait 18% du nombre total de décès dans le monde en 2018 – un peu moins de 1 sur 5. Les régions avec les plus fortes concentrations de pollution atmosphérique liée aux combustibles fossiles – y compris l’est de l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie du Sud-Est – ont les taux de mortalité les plus élevés, selon l’étude publiée dans la revue Environmental Research.
L’étude augmente considérablement les estimations du nombre de morts par la pollution atmosphérique. L’étude la plus récente sur le fardeau mondial des maladies, l’étude la plus vaste et la plus complète sur les causes de la mortalité mondiale, estime à 4,2 millions le nombre total de décès dans le monde dus à toutes les particules en suspension dans l’air – y compris la poussière et la fumée des incendies de forêt et des brûlures agricoles. Les résultats soulignent l’impact néfaste des combustibles fossiles sur la santé mondiale. Comment les chercheurs sont-ils arrivés à un nombre aussi élevé de décès dus aux combustibles fossiles ? » [Résumé site web – Traduction à l’aide de Google]
Harvard (consulté le 10 février 2021)
Résumé
« En utilisant des échantillons de sérum collectés en routine chez 9144 adultes d’une cohorte de population générale française, nous avons identifié 353 participants avec un test IgG anti-SRAS-CoV-2 positif, parmi lesquels 13 ont été prélevés entre novembre 2019 et janvier 2020 et confirmés par neutralisation tests d’anticorps. Les enquêtes menées chez 11 de ces participants ont révélé des symptômes possiblement liés à une infection par le SRAS-CoV-2 ou des situations à risque d’exposition potentielle au SRAS-CoV-2. Cela suggère une circulation précoce du SRAS-CoV-2 en Europe. » [Résumé site web]
Springer (consulté le 10 février 2021)
Résumé
Contexte : Dès le début de la pandémie de COVID-19, l’âge principalement, le genre masculin et diverses comorbidités ont été associés à des formes sévères de COVID-19.
Objectif : Connaître sur des données françaises les facteurs de risques médicaux et socio-économiques associés au risque d’hospitalisation pour COVID-19 et à celui de décès hospitalier.
Méthode : En France le SNDS, avec tous les remboursements et prestations de l’assurance maladie et les données hospitalières du PMSI, permet d’estimer les risques d’environ cinquante maladies ou états de santé pour l’hospitalisation pour motif principal ou relié au COVID-19 et le décès à l’hôpital pour COVID-19. Une cohorte a été constituée de toutes les personnes vivantes au 15/02/2020 et ayant eu au moins une prestation de soin remboursée dans l’année précédente. Des modèles de Cox à risques proportionnels ont été utilisés pour estimer par des hasards ratios (HR) les associations entre chaque comorbidité et le risque d’hospitalisation ou de décès pour COVID-19. Ces associations ont été réalisées avec ajustement sur l’âge et le sexe, puis avec ajustement multivarié incluant toutes les variables (hasards ratios ajustés HRa).
Résultats : Dans une population de 66 050 090 personnes, 87 809 (134 pour 100 000) ont été hospitalisées pour COVID-19 entre le 15 février 2020 et le 15 juin 2020 et un sous-groupe de 15661 (24 pour 100000) sont décédés à l’hôpital. Une forte augmentation du risque a été observée avec l’âge, atteignant un risque d’hospitalisation pour COVID-19 plus de 5 fois plus élevé et un risque de décès à l’hôpital pour COVID-19 plus de 100 fois plus élevé chez les personnes âgées de 85 ans et plus (risque absolu respectivement de 750 et 268 pour 100 000) par rapport à celles de 40-44 ans. Les hommes étaient plus à risque d’hospitalisation pour COVID-19 (HRa1,38 [1,36-1,40]) et de décès à l’hôpital pour COVID-19 HRa 2,08 (2,01-2,16) par rapport aux femmes. La quasi-totalité des affections chroniques étaient positivement associées à des risques accrus d’hospitalisation pour COVID-19 et de décès à l’hôpital, à l’exception de la dyslipidémie qui était associée négativement. Les associations les plus fortes étaient retrouvées pour l’hospitalisation comme pour le décès chez les personnes atteintes d’une trisomie 21(7,0[6,1-8,1] et 22,9 [17,1-30,7]respectivement),d’un retard mental(3,8[3,5-4,2] et 7,3 [6,1-8,8] respectivement), d’une transplantation rénale (4,6[4,2-5,0] et 7,1 [6,0-8,4]respectivement), d’une transplantation du poumon (3,5[2,4-5,3] et 6,2 [2,8-14,0]respectivement),de mucoviscidose (3,7[2,6-5,3] et 6,0 [2,7-13,5]respectivement),d’insuffisance rénale chronique terminale en dialyse (4,2[3,9-4,4] et 4,7 [4,2-5,2]respectivement) et de cancer actif du poumon (2,6[2,4-2,8] et 4,0 [3,5-4,6]respectivement).Les analyses stratifiées montraient des associations plus fortes chez les patients de moins de 80 ans entre les risques de forme sévère de COVID-19 et certaines maladies chroniques telles que le diabète ou le cancer. Les associations entre l’indice de défavorisation et le risque de COVID-19 (hospitalisation avec COVID-19 ou décès) étaient fortes en dessous de 80 ans avec un risque de décès multiplié par deux chez les plus défavorisés par rapport au plus favorisés.
Conclusion : Cette étude de cohorte nationale permet de confirmer des associations avec la plupart des maladies et états de santé en France et de fournir des données sur des conditions de santé moins fréquentes, utiles en particulier pour cibler les populations prioritaires lors des campagnes de vaccination.
ANSM (consulté le 10 février 2021)
Renforcement des mesures pour lutter contre la propagation des variantes
« Compte tenu de la progression de la diffusion des variantes 20I/501Y.V1 (« britannique »), 20H/501Y.V2 (« sud-africaine ») ou 20J/501Y.V3 (« brésilienne ») sur le territoire national, le ministère des Solidarités et de la Santé met en œuvre des mesures complémentaires. Un renforcement spécifique est prévu sur les variantes dites sud-africaine et brésilienne, dont la circulation est aujourd’hui minoritaire, mais qui présente un risque d’échappement immunitaire et vaccinal. L’ensemble de ces informations ont été transmises dès ce début de semaine aux professionnels de santé par instruction de la direction générale de la Santé. » [Extrait site web]
Ministère de la Santé (consulté le 21 février 2021)
Épidémies et environnement : comment sortir des crises sanitaires
« Le nombre d’épidémies de maladies infectieuses n’a cessé d’augmenter ces dernières décennies en lien avec les changements planétaires globaux. Pour interrompre ce cycle, le développement agronomique doit concilier des objectifs de résilience écologique, sociale et sanitaire. » [Extrait site web]
AFD (consulté le 21 février 2021)
« Des médecins israéliens rapportent des cas de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2 parmi le personnel du plus grand hôpital du pays après administration de la première dose de vaccin anti-Covid-19. Publié le 1er février 2021 dans la revue en ligne Emerging Infectious Diseases, ce rapport concerne vingt-deux cas de contamination post-vaccinale. Ceux-ci sont survenus lors du lancement de la campagne de vaccination débutée en décembre 2020 au Sheba Medical Center (Ramat Gan). À ce moment-là, Israël connaissait une augmentation importante de l’épidémie de Covid-19 qui avait entraîné un troisième confinement national. » [Extrait site web]
Blog Réalités Biomédicales (consulté le 12 février 2021)
Covid-19 : à quels tests se fier en 2021 ? – Communiqué de l’Académie nationale de médecine
« Alors que la campagne nationale de vaccination contre le SARS-Cov-2 est en plein essor, la lutte contre l’épidémie de Covid-19 entre dans une phase d’incertitude avec la menace que fait peser la propagation rapide de virus variants plus transmissibles. Suivant la directive du Ministère des solidarités et de la santé « Tester – Alerter – Protéger », l’utilisation de nouvelles techniques a été proposée en octobre 2020 afin de faciliter les prélèvements et de réduire les délais de réponse tant pour le diagnostic que pour le dépistage [1]. Des recommandations ont été émises par la Haute autorité de Santé (HAS) concernant les tests à utiliser sur la base de leurs performances techniques et cliniques [2 – 4], mais il faut désormais prendre en compte l’impact que les mutations portées par les variants peuvent avoir sur ces performances. » [Extrait site web]
Académie Nationale de Médecine (consulté le 12 février 2021)
« Les travaux pilotés par la HAS et les résultats des récentes études cliniques montrent une bonne sensibilité des tests RT-PCR salivaires et sont en faveur d’une extension de leurs indications. Ces tests étant très hétérogènes, en plus d’actualiser leurs indications, la HAS décrit les modalités à suivre pour assurer une performance optimale, du prélèvement à leur analyse. » [Résumé site web]
HAS (consulté le 12 février 2021)
Point de situation sur la surveillance des vaccins contre la COVID-19
« La vaccination des professionnels de santé a commencé le samedi 6 février avec le vaccin AstraZeneca dans plusieurs établissements de santé en France. Nous avons reçu 149 déclarations de pharmacovigilance entre le 6 et le 10 février matin mentionnant des syndromes grippaux souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures ou céphalées). Environ 10 000 personnes ont été vaccinées sur cette période. La plupart des cas ont été rapportés chez des professionnels de santé d’âge moyen de 34 ans. Ces effets indésirables sont connus et décrits avec les vaccins.
Néanmoins, ces déclarations de pharmacovigilance constituent un signal potentiel et font l’objet d’une surveillance particulière par les CRPV et l’ANSM au regard notamment de l’intensité de ces effets. Nous avons partagé cette information à l’Agence européenne des médicaments (EMA)
Les établissements de santé sont informés de ce signal potentiel. Dans ce contexte, afin de limiter le risque potentiel de perturbation du fonctionnement des services de soin, il est recommandé de vacciner de façon échelonnée le personnel d’un même service. En cas de fièvre et/ou de douleurs, nous conseillons de privilégier l’utilisation du paracétamol à la dose la plus faible et le moins longtemps possible. » [Extrait site web]
ANSM (consulté le 12 février 2021)