Veille Hebdomadaire du 15 au 19 février #SantéGuyane – COVID-19/Vaccination/Sport/Diabètes
VEILLE D’INFORMATION HEBDOMADAIRE DE L’ORSG-CRISMS
Veille du 15 au 19 février 2021
Covid-19 : quels prélèvements pour quels tests ?
« La politique gouvernementale de lutte contre l’épidémie de Covid-19 s’appuie sur le triptyque « Tester, Alerter, Protéger ». Cette stratégie repose sur différentes techniques de laboratoire, chaque type de test étant tributaire d’une modalité de prélèvement. Parmi les tests disponibles visant à détecter la présence du SARS-CoV-2 chez une personne malade ou asymptomatique, le choix doit prendre en compte, d’une part les données anatomiques, virologiques et épidémiologiques, d’autre part l’objectif diagnostique ou épidémiologique.
Au cours du cycle infectieux, la virémie est inconstante, faible et de courte durée, la virurie est inexistante et l’élimination fécale variable. Les quantités de virus les plus élevées se trouvant dans les voies aériennes supérieures et inférieures, les méthodes de recueil du matériel viral privilégient en pratique le prélèvement nasopharyngé, technique de référence, et le prélèvement salivaire [1]. » [Extrait site web]
Académie Nationale de Médecine (consulté le 19 février 2021)
Une seule dose de vaccin pour les personnes ayant déjà été infectées par le SARS-CoV-2
« Fin décembre, la Haute Autorité de Santé (HAS) avait recommandé d’attendre 3 mois minimum après la fin des symptômes avant d’envisager la vaccination des personnes ayant contracté la Covid-19. Alors que la campagne de vaccination se poursuit en France, la HAS actualise son avis sur la vaccination des personnes avec antécédent de Covid-19 afin de tenir compte de l’avancée des connaissances. Elle confirme l’attente des 3 mois minimum, recommande de se rapprocher des 6 mois et de n’utiliser dans ce cas, qu’une seule dose de vaccin. » [Résumé site web]
Académie Nationale de Médecine (consulté le 19 février 2021)
« Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 2 472 808 premières injections de vaccin (soit 3,7% de la population totale et 4,7% de la population majeure) et 1 040 773 deuxièmes injections ont été réalisées (données provisoires en attente de consolidation). » [Résumé site web]
Ministère de la Santé (consulté le 19 février 2021)
« La Guyane française est un territoire situé à plus de 7000 km de la France. C’est aussi le plus grand territoire français, avec près de 84000 km² et 90% de celui-ci est couvert de forêt. Certaines municipalités sont isolées en raison de la rareté des transports et de la mauvaise infrastructure routière. La population est extrêmement diversifiée sur les plans ethnique et culturel et comprend plus de trente groupes ethniques. L’immigration est élevée parce que c’est l’un des pays les plus riches de la région frontalière du nord du Brésil, du Suriname, du Guyana et du fait des crises socio-économiques dans certains autres pays comme Haïti, et ses frontières naturelles perméables. Le diabète et l’obésité, sont des enjeux émergents, avec une prévalence doublée par rapport à la France métropolitaine, alors que les maladies infectieuses, comme le VIH, prennent la deuxième place. La gestion thérapeutique et pédagogique pose un défi car elle nécessite l’adaptation d’outils et de traitements au multiculturalisme et à la précarité souvent rencontrés dans ces populations. Les recommandations françaises et européennes ne sont pas adaptées aux besoins du territoire et doivent prendre en compte les paramètres épidémiologiques, sociologiques et culturels de ces populations afin d’assurer une prise en charge appropriée et graduée du diabète en Amazonie française. » [Résumé site web – Traduction à l’aide de Google]
PubMed (consulté le 19 février 2021)
Paramyxovirus circulation in bat species from French Guiana.
« Les chauves-souris sont reconnues comme réservoirs de nombreux virus. Parmi eux, les paramyxovirus, par exemple les virus Hendra et Nipah, sont hautement pathogènes pour l’homme. On ne sait rien de la circulation de cette famille virale chez les chauves-souris de Guyane. Pour rechercher la présence de paramyxovirus sur ce territoire, 103 chauves-souris de sept espèces différentes ont été prélevées et criblées selon une approche moléculaire. Quatre séquences de paramyxovirus distinctes ont été détectées chez trois espèces de chauves-souris (Desmodus rotundus, Carollia perspicillata et Pteronotus alitonus) à des taux de prévalence élevés. Chez D. rotundus, deux types de paramyxovirus co-circulent, la plupart des chauves-souris étant co-infectées. L’analyse phylogénétique de ces séquences a révélé que trois d’entre elles étaient étroitement liées aux séquences précédemment caractérisées de D. rotundus, C. perspicillata et P. parnellii du Brésil et du Costa Rica. La quatrième séquence, identifiée chez D. rotundus, était étroitement liée à celle détectée chez P. alitonus en Guyane française et aux séquences précédemment décrites détectées chez P. parnellii au Costa Rica. Toutes les séquences de paramyxovirus détectées dans cette étude sont proches du genre Jeilongvirus. Dans l’ensemble, nos résultats et ceux d’études précédentes indiquent une large répartition géographique de ces paramyxovirus (de l’Amérique centrale à l’Amérique du Sud) et suggèrent des transmissions inter-espèces potentielles de paramyxovirus entre deux familles de chauves-souris différentes: Mormoopidae (P. alitonus) et Phyllostomidae (D. rotundus). En outre, leur proximité avec les paramyxovirus identifiés chez les rongeurs souligne la nécessité d’étudier le rôle de ces animaux en tant que réservoirs potentiels ou hôtes accidentels. Enfin, les taux de prévalence élevés de certains paramyxovirus chez certaines espèces de chauves-souris, associés à la présence de grandes colonies de chauves-souris et, dans certains cas, à leur proximité potentielle avec l’homme sont autant de paramètres pouvant contribuer au risque de transmission interspécifique entre les espèces de chauves-souris et à l’émergence de nouveaux paramyxovirus chez l’homme, un risque qui mérite une enquête plus approfondie. » [Résumé site web – Traduction à l’aide de Google]
PubMed (consulté le 19 février 2021)
New York : le coronavirus circulait plus d’un mois avant l’identification du premier cas de Covid-19
« Des chercheurs américains rapportent que le SARS-CoV-2 était présent dans la ville de New York six à huit semaines avant l’identification du premier cas de Covid-19. Telle est la conclusion d’une étude postée sur le site de prépublication medRxiv le 11 février 2021. On rappelle que le premier cas d’infection par le SARS-CoV-2 à New York a été confirmé le 29 février 2020 par les Centres de prévention et contrôle des maladies (CDC). Par la suite, la ville de New York était devenue le centre de la pandémie de Covid-19 aux États-Unis. Deux mois plus tard, le 2 mai 2020, on comptait plus de 312 000 cas dus à la Covid-19 dans l’État de New York, dont plus de 172 000 dans la mégapole. » [Extrait site web]
Blog Réalités Médicales (consulté le 19 février 2021)
Une étape décisive pour la fabrication de masques barrières pour le sport
« Un référentiel destiné à faciliter la confection de masques barrières pour le sport a été dévoilé ce samedi 13 février par la ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu.
C’est un document qui était très attendu par l’ensemble du mouvement sportif et des pratiquants. La ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu, a présenté ce samedi 13 février lors de son déplacement à la salle d’escalade Arkose à Paris le guide d’exigences minimales, de méthodes d’essais et d’usage élaboré par l’AFNOR qui permettra aux industriels et aux fabricants de produire des masques adaptés au sport dans le respect de ce référentiel. » [Extrait site web]
Ministère des Sports (consulté le 19 février 2021)