Veille Hebdomadaire du 26 au 30 février #SanteGuyane – Telemedecine/Zika
Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS
du 26 au 30 février
Etiology of Acute Febrile Illnesses in Adults in the Defense Community in French Guiana
« Dans les pays tropicaux, les maladies fébriles aiguës représentent un problème clinique complexe pour les médecins généralistes. Nous décrivons la prévalence des différentes étiologies des maladies fébriles aiguës survenant chez les militaires français et leur famille, à l’exclusion des enfants, en médecine générale en Guyane française. De juin 2017 à mars 2020, les patients présentant une fièvre ≥ 37,8°C d’une durée inférieure à 15 jours et ayant consulté dans les centres médicaux des armées de Cayenne et de Kourou ont été prospectivement enrôlés. Sur la base de la présentation clinique, des échantillons de sang, d’urine, de rhinopharynx et de selles ont été prélevés pour le diagnostic des virus, des bactéries et des parasites (par examen direct, examen microscopique des frottis sanguins, culture, sérologie ou réaction en chaîne par polymérase), et des tests biologiques standardisés ont été systématiquement effectués. Parmi les 175 patients retenus pour l’analyse, la fièvre avec des symptômes non spécifiques était prédominante (46,9 %), avec 10 cas de paludisme à Plasmodium vivax, 8 infections à la dengue et 6 cas de fièvre Q. La deuxième cause la plus fréquente de fièvre aiguë était la fièvre de l’estomac. La deuxième cause la plus fréquente de maladie fébrile aiguë était les infections des voies respiratoires supérieures (32,0 %) dues au virus de la grippe (n = 18) ou au rhinovirus humain (n = 10).
Parmi les causes de maladies fébriles aiguës en Guyane française, les cliniciens devraient considérer en premier lieu les arbovirus et le paludisme, ainsi que la fièvre Q en cas d’élévation de la protéine C-réactive avec des symptômes non spécifiques et la grippe en cas de signes et de symptômes associés à des infections des voies respiratoires supérieures. Malgré une recherche microbiologique élargie, l’étiologie de 51,4 % des maladies fébriles aiguës reste inconnue. Des investigations complémentaires seront nécessaires pour identifier l’étiologie des maladies fébriles aiguës, y compris de nouveaux pathogènes, en Guyane française. » [Résumé site web traduit avec DeepL]
Pubmed (consulté le 26 février 2024)
Webinaire – Télémédecine et territoires
« Nous avons le plaisir de vous convier au prochain webinaire d’ESPT, qui aura lieu le jeudi 14 mars de 12h à 13h30. Il sera consacré à la télémédecine, terme large qui ne se limite pas à la seule téléconsultation.
Que cache ce terme de télémédecine, qui a fleuri dans le paysage des soins notamment à la faveur de l’épidémie de Covid ? Ce Webinaire, après une brève description historique, abordera le cadre juridique de ces activités en regard des besoins en termes d’accès aux soins. Il sera laissé une grande place aux différents dispositifs opérationnels de téléconsultations et aux expériences menées dans les territoires. Il s’agira de discuter des fausses bonnes idées mais surtout des bonnes pratiques. Une grande place sera laissée aux aspects pratiques de la téléconsultation. » [Résumé site web]
ESPT (consulté le 27 février 2024)
« Les arbovirus peuvent être difficiles à détecter sur le terrain en raison de leur prévalence relativement faible dans les populations de moustiques. La découverte que les moustiques infectés peuvent libérer des virus à la fois dans leur salive et dans leurs excréments a donné naissance à des méthodes peu coûteuses pour la détection des arbovirus au cours de la surveillance entomologique. Nous avons mis en place une surveillance entomologique basée à la fois sur la salive et les excréments pendant l’émergence du virus Zika (ZIKV) en Guyane française en 2016 en piégeant les moustiques autour des ménages des cas symptomatiques avec une infection confirmée par le ZIKV. Le ZIKV a été détecté dans les excréments des moustiques et non dans leur salive dans 1 collection de pièges sur 85 (1,2%). Une femelle Ae. aegypti L. (Diptera : Culicidae) a été trouvée avec une infection systémique par le ZIKV dans le piège correspondant. Le délai entre l’apparition des symptômes chez une personne infectée par le ZIKV vivant à proximité du site du piège et la détection du ZIKV chez ce moustique était de 1 semaine. Ces résultats soulignent le potentiel de la détection dans les excréments des moustiques piégés en tant que méthode sensible et rentable pour détecter de manière non invasive la circulation des arbovirus. » [Résumé site web – traduit avec DeepL]
PubMed (consulté le 27 février 2024)