Veille Hebdomadaire du 20 au 24 février #SantéGuyane – Parentalité/Dengue/VIH/FievreQ

Veille couverture site web - TWTER

Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

du 20 au 24 février 2023

Parentalité dans les outre-mer

« La délégation sénatoriale aux outre-mer et la délégation aux droits des femmes ont décidé de croiser leurs regards et expertises en menant en commun des travaux sur la parentalité dans les outre-mer.

Ces travaux poursuivent un double objectif :

– mettre en lumière les spécificités des structures familiales et parentales dans les outre-mer, dans toute leur diversité ;

– identifier les actions de soutien à la parentalité pertinentes et efficaces pour ces territoires et formuler des recommandations en matière de politiques familiales et sociales.

La publication d’un rapport d’information est prévue à l’été 2023. » [Résumé site web]

 Sénat (consulté le 13/02/2023)

 

Situation épidémiologique de la dengue en Guyane. Point au 9 février 2023

« Depuis le début de l’année 2023, 5 cas confirmés de dengue ont été identifiés sur les communes de Saint-Laurent du Maroni et Kourou. Deux de ces cas sont du sérotype DEN-3. La situation épidémiologique correspond toujours à la phase 1 du Psage* dengue : « cas sporadiques ». [Résumé site web]

 Santé Publique France (consulté le 13/02/2023)

 

Sexually transmitted infections on the border between Brazil and French Guiana

RÉSUMÉ

« OBJECTIF : La frontière entre l’État d’Amapa, au Brésil, et la Guyane française est principalement constituée de forêt primaire. Dans le bassin de l’Oyapock, les circonstances socio-économiques ont alimenté le travail du sexe, l’exploitation aurifère et la circulation des infections sexuellement transmissibles. Compte tenu de l’absence de données complètes sur cette zone frontalière, nous décrivons les différentes infections sexuellement transmissibles le long de la frontière entre le Brésil et la Guyane française ainsi que l’activité de dépistage et de soins.

MÉTHODES : Nous avons effectué une revue de la littérature scientifique et technique disponible sur les infections sexuellement transmissibles dans cette zone frontalière complexe. Les tendances temporelles ont été mises en graphique et, pour le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), nous avons estimé l’incidence à l’aide de l’outil de modélisation du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.

RÉSULTATS : Jusqu’en 2019, 26 des 46 patients infectés par le VIH suivis et traités à Saint Georges de l’Oyapock résidaient du côté brésilien à Oiapoque. La suppression virologique n’était atteinte que pour 75% des patients traités ; mais elle a chuté à 62% pendant l’épidémie COVID-19. En 2019, les efforts de coopération ont permis la prise en charge du VIH à Oiapoque, entraînant le transfert de patients brésiliens précédemment suivis du côté français et une augmentation substantielle du nombre de patients suivis à Oiapoque. L’activité annuelle moyenne de dépistage sérologique du VIH au centre de santé de Saint Georges était de 16 tests pour 100 habitants par an ; à Camopi, elle était de 12,2 pour 100 habitants. La modélisation a estimé le nombre de personnes vivant avec le VIH à environ 170 personnes, ce qui correspond à une prévalence de 0,54% et à environ 40 infections non diagnostiquées. Le modèle a également suggéré qu’il y avait environ 12 nouvelles infections par an à Saint Georges et Oiapoque, ce qui représente un taux d’incidence du VIH de 3,8 cas pour 10 000 par an. La prévalence du HPV à Saint Georges se situe entre 25 et 30% et entre 35 et 40% à Camopi. L’activité de dépistage des autres infections sexuellement transmissibles a nettement augmenté au cours des 5 dernières années ; l’introduction de la PCR pour la chlamydiase et la gonorrhée a également eu un impact substantiel sur le nombre de diagnostics.

CONCLUSIONS : La coopération permanente entre de multiples partenaires des deux côtés de la frontière a permis de réaliser des progrès remarquables en matière de prévention primaire, de dépistage, de traitement et de rétention des deux côtés de la frontière. Dans une région où le roulement des professionnels de la santé est intense, il est essentiel de favoriser la coopération et de fournir des évaluations précises du fardeau des infections sexuellement transmissibles pour s’attaquer à un problème partagé des deux côtés de la frontière. » [Résumé site web et traduit avec www.DeepL.com/Translator]

 PubMed (consulté le 13/02/2023)

 

Vulnerability of the HIV cascade of care in an Amazonian town: A qualitative study

RÉSUMÉ

« La cascade de soins du VIH va du diagnostic à la mise en relation des patients et à leur maintien dans les services de santé pour le traitement. Le Brésil a fourni des efforts considérables pour optimiser la cascade de soins. Cependant, malgré ces progrès, on observe des différences régionales frappantes et des difficultés entre le dépistage et le traitement, en particulier dans les régions du nord et du nord-est, ce qui reflète souvent les inégalités sociales. Oiapoque, une ville très touchée de l’État d’Amapá, partage ses frontières avec un territoire européen d’outre-mer : la Guyane française. L’objectif de cette étude était d’obtenir une image plus claire des différentes composantes de la cascade de soins du VIH dans la municipalité d’Oiapoque. L’étude était exploratoire et qualitative, impliquant la cartographie des structures de santé dans la zone de recherche et des entretiens avec les professionnels de santé responsables travaillant dans la municipalité. Les patients sont vulnérables à plusieurs niveaux, notamment en raison de leur mobilité réduite, de l’inadéquation des informations qui affecte la liaison et le maintien du traitement, de l’absence de médecins spécialisés dans les maladies infectieuses, de l’absence d’autonomie des usagers, des rendez-vous manqués, des abandons et des renoncements aux soins. Nous avons constaté que les cinq étapes recommandées dans le continuum de soins pour les personnes vivant avec le VIH présentaient toutes des points faibles ou étaient inexistantes ou indisponibles. Ces résultats seront fondamentaux pour repenser les actions de la municipalité et les stratégies du système de santé unifié SUS pour l’épidémie de VIH dans ces régions frontalières de l’Amazonie. » [Résumé site web et traduit avec www.DeepL.com/Translator]

 PubMed (consulté le 13/02/2023)

 

Transmission dynamics of Q fever in French Guiana: A population-based cross-sectional study

 « Contexte : La fièvre Q est une zoonose causée par Coxiella burnetii qui fait partie des principaux agents de pneumonie communautaire en Guyane française. Malgré son incidence relativement élevée, son épidémiologie en Guyane française reste peu claire, et toutes les études précédentes ont considéré que la transmission à partir du bétail était peu probable, ce qui suggère qu’un réservoir sauvage est responsable de la transmission.

Méthodes : Une enquête de séroprévalence à l’échelle du pays a été menée auprès de 2697 participants de Guyane française. Des échantillons de sérum ont été testés pour les anticorps IgG de phase II par ELISA et par des tests d’immunofluorescence indirecte (IFA). Les facteurs associés à la fièvre Q ont été étudiés, et un modèle sérocatalytique a été utilisé pour reconstruire la force annuelle de l’infection.

Résultats : La séroprévalence globale pondérée a été estimée à 9,6 % (intervalle de confiance (IC) de 95 % : 8,2 %-11,0 %). Le modèle a révélé une circulation constante et de faible niveau à travers la Guyane française, affectant particulièrement les hommes d’âge moyen (odds ratio (OR) : 3,0, intervalle crédible (IC) à 95 % : 1,7-5,8) et les individus vivant à proximité d’élevages ovins (OR : 4, IC à 95 % : 1,5-12). Le nombre annuel global de cas a été estimé à 579 (ICR 95 % : 492-670). Dans la région de Cayenne, principale municipalité urbaine, la séroprévalence élevée s’explique par une épidémie qui a pu se produire entre 1996 et 2003 et qui a infecté 10 % (ICR 95 % : 6,9 %-14 %) de la population, hommes et femmes confondus.

Interprétation : Cette étude révèle pour la première fois la dynamique de transmission de la fièvre Q et le rôle du bétail domestique dans la transmission en Guyane française et souligne l’urgence de renforcer la surveillance de la fièvre Q dans les cheptels de l’ensemble du territoire guyanais. » [Résumé site web et traduit avec www.DeepL.com/Translator]

 PubMed (consulté le 14 février 2023)