Veille Hebdomadaire du 23 au 27 janvier #SantéGuyane – MCV/VIH/Eau
Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS
du 23 au 27 janvier 2023
Cardiovascular Risk Assessment among Farmers in French Guiana in 2018-A Screening Program
CONTEXTE : On constate une dégradation générale de l’état de santé des agriculteurs et la première cause de décès dans cette population reste les maladies cardiovasculaires (CV). La situation est similaire dans la population générale guyanaise, avec une augmentation préoccupante des maladies CV. Cependant, il n’existe pas de données sur la santé des agriculteurs. MÉTHODES : Une étude transversale a analysé les données de l’action ” Novembre Vert ” menée en 2018 en Guyane. Les bénéficiaires et les agriculteurs affiliés à la Mutualité Sociale Agricole ayant répondu à l’enquête ont été inclus. L’objectif était d’évaluer leur risque de CV. RÉSULTATS : 603 agriculteurs ont été inclus. Le sex-ratio était de 1,6 et l’âge médian de 52 ans. Plus de 70% des participants avaient un indice de masse corporelle ≥ 25, avec un risque d’obésité plus important dans la population féminine. L’hypertension artérielle (HTA) concernait 53,1% des agriculteurs et 80,1% ont été diagnostiqués lors du dépistage. Environ 13,5 % étaient atteints de diabète. Globalement, 27% des participants présentaient un risque CV élevé ou très élevé. Le risque CV était 3 fois plus élevé chez les hommes. CONCLUSION : Les prévalences de l’HBP (53,1%), de l’obésité (30,3%) et du diabète (13,5%) sont particulièrement inquiétantes et soulignent l’importance des politiques de réduction de la morbimortalité cardiovasculaire chez les agriculteurs. [Résumé site web traduit avec www.DeepL.com/Translator]
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OBJECTIF : La présente étude visait à comprendre quels facteurs peuvent conduire à un diagnostic tardif du VIH chez les mineurs d’or illégaux à la frontière de la Guyane française avec le Brésil.
CONCEPTION : Une étude qualitative exploratoire avec des entretiens approfondis et des observations a été menée entre novembre 2019 et février 2020.
LIEU : L’étude a été menée dans le principal service médical de santé et dans deux locaux d’organisations non gouvernementales dans la région frontalière de l’Oyapock, qui est une zone d’approvisionnement des sites d’exploitation aurifère illégale.
PARTICIPANTS : Quinze personnes vivant avec le VIH et diagnostiquées avec un taux de CD4 <350 cellules 106/L ont été interrogées. Sept femmes et huit hommes ont participé ; ils avaient entre 31 et 79 ans, et le temps médian depuis le diagnostic du VIH était de 6 ans. Huit d’entre eux avaient des liens avec l’exploitation aurifère illégale.
RÉSULTATS : Trois thèmes clés pour le diagnostic tardif du VIH ont émergé : (1) la présence de facteurs structurels économiques et politiques qui constituent des risques pour cette activité illégale, notamment la répression des sites d’orpaillage par les forces armées françaises et l’éloignement des structures de soins ; (2) les représentations du corps et de la santé, liées aux conditions de vie de cette population ; la priorisation des urgences sanitaires et l’automédication à long terme ; et (3) les rôles de genre façonnant la masculinité et l’hétérosexualité contribuant à la perception de ne pas être à risque vis-à-vis du VIH et à retarder le dépistage.
CONCLUSION : Cette étude met en évidence les facteurs structurels, collectifs et individuels qui réduisent l’accès au dépistage du VIH et aux soins de santé en général pour une population de travailleurs migrants dans une zone d’exploitation aurifère illégale. Confrontés à des conditions de vie difficiles et à la répression étatique, ces travailleurs développent une vision de la santé qui privilégie la fonctionnalité du corps. Associée aux rôles de genre qui sont en partie façonnés à la fois par l’activité minière et sa localisation géographique, cette vision peut conduire à un diagnostic tardif du VIH. [Résumé site web traduit avec www.DeepL.com/Translator]
PubMed (consulté le 24 janvier 2023)
L’ARS publie le bilan de la qualité de l’eau potable pour les années 2019, 2020 et 2021.
« Dans l’ensemble, l’eau potable est de très bonne qualité sur le plan bactériologie en Guyane. Entre 2019 et 2021, 93% de la population a une eau de très bonne qualité et une contamination chronique extrêmement faible. Les non-conformités sur les réseaux proviennent essentiellement de la chloration insuffisante de l’eau. » [Extrait document]
ARS Guyane (consulté le 23 janvier 2023)