Veille Hebdomadaire du 26 au 30 septembre #SantéGuyane – IVG/COVID19/IST
Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS
du 26 au 30 septembre 2022
« La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude sur le nombre d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) réalisés en 2021 et le compare à la situation en 2020 dans un contexte de crise sanitaire, et aux évolutions par rapport aux années précédentes. Cette publication annuelle fait un état des lieux sur les IVG au regard de l’âge des femmes, de leur âge gestationnel au moment de l’IVG, de leur département de résidence, de la méthode utilisée et du lieu de survenue de l’IVG. » [Résumé site web]
DREES (consulté le 28 septembre 2022)
« Le nombre de décès en Guyane s’accroît en 2021, en lien avec la pandémie de Covid-19. De mai à novembre, une longue période de surmortalité est constatée dans le département, avec un pic de décès en septembre. Toutes les classes d’âge sont concernées par la surmortalité. La majorité des décès sont enregistrés dans les hôpitaux guyanais, mais le nombre de décès à domicile augmente aussi.
De janvier à juillet 2022, le nombre de décès diminue (-3 %) par rapport à 2021. » [Résumé site web]
INSEE (consulté le 29 septembre 2022)
RÉSUMÉ
« OBJECTIFS : Les représentations courantes du monde de l’orpaillage, notamment illégal, sont généralement négatives : l’activité évoque des images de trafic de drogue, d’exploitation humaine, de commerce sexuel, de destruction de l’environnement et de maladies infectieuses, en particulier les infections sexuellement transmissibles (IST). L’objectif de cet article est de décrire les niveaux de comportements à risque tels que les relations sexuelles transactionnelles, les partenaires sexuels multiples, la fréquence d’utilisation du préservatif, la consommation de substances addictives et la prévalence des IST parmi la population des orpailleurs illégaux en Guyane française (FG), une entité française d’outre-mer en Amazonie, afin de guider les interventions potentielles.
MÉTHODES : Une étude transversale observationnelle multicentrique a été menée d’octobre à décembre 2019 le long des deux frontières de la FG avec le Suriname et le Brésil sur les sites de repos utilisés par les mineurs.
RÉSULTATS : Parmi les 499 participants, le sexe transactionnel était très répandu, déclaré par 33,5% des hommes et 8,4% des femmes. Les préservatifs étaient plus fréquemment utilisés pour les rapports transactionnels qu’avec un partenaire non commercial (93,4% contre 42,1%). Les femmes étaient plus nombreuses à subir un test de dépistage du VIH que les hommes (91,1% contre 55,2%). La consommation excessive d’alcool (57,3%) et de tabac (41,2%) était très fréquente, mais la consommation de cocaïne ou de crack était faible (1,2%), ce qui réfutait notre hypothèse initiale. Les consommateurs d’alcool avaient plus de partenaires sexuels et déclaraient plus fréquemment utiliser le préservatif. La prévalence du VIH, du VHC, du VHB et de la syphilis était respectivement de 0,5 % (IC 95 % : 0,1-2,1), 2,1 % (IC 95 % : 0,7-3,6), 1,6 % (IC 95 % : 0,3-2,8) et 12,4 % (IC 95 % : 9,0-15,7), ce qui était plus élevé que dans la population locale, surtout pour la syphilis.
CONCLUSION : Cette étude documente pour la première fois les comportements à risque des chercheurs d’or en Guyane Française. Bien que le niveau d’utilisation du préservatif soit élevé, la prévalence des IST combinée au taux élevé de rapports sexuels transactionnels devrait inciter à augmenter la prévention et le dépistage, notamment par des tests rapides, étant donné la mobilité de la population concernée. » [Résumé site web traduit avec www.DeepL.com/Translator]
PubMed (consulté le 30 septembre 2022)