Veille Hebdomadaire du 3 au 7 janvier #SantéGuyane – COVID-19/Solitude/Vaccination

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Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

Veille du 3 au 7 janvier 2022

Rétro 2021 : Covid-19, une année meurtrière pour les Outre-mer

« Relativement épargnés en 2020, au début de la pandémie, les territoires ultramarins ont particulièrement souffert du coronavirus cette année. Déferlante de cas aux Antilles cet été, retard de la vaccination, mesures sanitaires spécifiques… Retour sur la deuxième année de Covid-19 en Outre-mer. » [Résumé site web]

Outremer la 1ère (consulté le 3 janvier 2022)

 

Covid-19 : les Français de plus en plus touchés par la solitude

 « Confinements, couvre-feux, fermeture des lieux publics, distanciation sociale… Les restrictions sanitaires mises en place pour lutter contre la Covid-19 ont aggravé le sentiment de solitude des Français, en particulier des plus jeunes. Selon une étude du Crédoc, un quart de la population serait complètement isolé socialement en janvier 2021. » [Résumé site web]

Vie publique (consulté le 3 janvier 2022)

 

Estimation de l’efficacité vaccinale contre les formes graves de Covid-19 – Exploitation des appariements SI-VIC-SI-DEP-VAC-SI de février à novembre 2021

« L’analyse de la troisième vague de l’épidémie de Covid-19 en France, chez les personnes âgées de 50 ans ou plus, fait apparaître une efficacité vaccinale élevée contre les formes symptomatiques et les formes sévères, qui croît au fur et à mesure de l’avancée dans le parcours vaccinal, jusqu’à l’obtention du statut vaccinal complet. À son pic, l’efficacité vaccinale d’un cycle vaccinal complet (sans rappel) atteint 85 % contre les formes symptomatiques et 90 % contre les sévères. Au cours de la période d’estimation du 1er février au 31 mai 2021, aucune baisse de l’efficacité vaccinale contre les formes sévères dans les quatre premiers mois suivant l’injection de la deuxième dose de vaccin n’est mise en évidence. Les efficacités vaccinales estimées se distinguent très modérément entre classes d’âge et ne sont pas inférieures pour les personnes présentant des comorbidités. L’efficacité vaccinale contre les variants bêta et gamma apparaît comme inférieure à celles estimées pour le variant alpha et la version souche, mais elle reste tout de même supérieure à 70 %. » [Résumé site web]

DREES (consulté le 3 janvier 2022)

 

Community-Acquired Pneumonia Requiring Hospitalization among French Guianese Children

 « La pneumonie communautaire reste l’une des principales causes d’hospitalisation des enfants dans le monde.

Le diagnostic repose sur l’anamnèse, les résultats de l’examen physique chez les enfants présentant de la fièvre plus des signes et symptômes respiratoires, et la radiographie pulmonaire. L’étiologie microbiologique est confirmée par des tests viraux et des hémocultures. L’étiologie la plus probable dépend de l’âge de l’enfant. Les caractéristiques de la pneumonie infantile varient selon les pays et les territoires.

L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques épidémiologiques et l’écologie microbienne actuelle des pneumonies communautaires de l’enfant en Guyane française.

Nous avons réalisé une étude rétrospective, descriptive et monocentrique entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2017 dans le service de pédiatrie de l’hôpital de Cayenne en Guyane française. La population étudiée était âgée de 0 à 15 ans et 3 mois et hospitalisée pour une pneumonie aiguë communautaire. Au total, 415 patients (âge moyen 3,62 ans) ont été inclus. Un agent pathogène a pu être identifié dans 22,4 % des cas, dont des bactéries dans 61,3 % des cas, des virus dans 43 % des cas et des co-infections dans 14 % des cas. Les principaux agents pathogènes étaient le virus respiratoire syncytial (31,2%), Streptococcus pneumoniae (20,4%), Haemophilus influenzae (11,8%) et Mycoplasma pneumoniae (10,8%). La charge d’hospitalisation des enfants atteints de pneumonie communautaire était la plus élevée chez les moins de 2 ans, chez qui les virus respiratoires étaient les causes de pneumonie les plus fréquemment détectées. La part des maladies évitables par la vaccination (S. pneumoniae, H. influenzae et grippe) reste élevée.

Avec l’obligation vaccinale imposée depuis le 1er janvier 2018 contre le pneumocoque, Haemophilus influenzae et la coqueluche et la possibilité de pratiquer la PCR multiplex dans notre hôpital, il sera intéressant d’étudier l’impact de cette application de la loi sur les nouvelles générations d’enfants et de comparer ces nouvelles données à notre étude. » [Résumé site web – Traduit avec www.DeepL.com/Translator)

 PubMed (consulté le 6 janvier 2021)